La jument était énervé car elle ne pouvait pas galoper pour rejoindre le paddock puisque je la tenais fermement pour pas qu'elle ne parte à toute vitesse et risque de se blesser en marchant sur la longe. Une fois à hauteur de la porte pour ouvrir le paddock elle s'arrêta brouter le peu d'herbe qu'il y avait le temps que je l'ouvre. Je pénètre dans le paddock avec la jument surexcité.
Arrête ! Calme toi, Rhalas ! Attends que je décroche ta longe !
Tous en lui parlant j'essaie de lui décrocher en vint, elle bougée trop. J'attendis qu'elle se calme pour la décrocher. Une fois décroché elle partit comme une furie au bout du paddock. En plein galop elle jetait ses postérieurs dans tous les sens. Elle galopait de long en large, quand elle s'arrêtait, reniflait le sol, et repartait de plus belle. Sa crinière au vent, sa queue en panache comme une petit arabe, alors que c'était une selle française. Je la regarde et rigole toute seule.
Rhalas viens me voir ma belle...
Elle releva la tête sans avancer d'un pas.
Arf... Viens la louloute je ne vais pas te manger tu sais !
Tout en lui parlant je l'appelai avec des claquements de langue. Elle approcha au grand trot vers moi. À 2 mètres de moi elle pila. Surprise je lui tends la main pour lui montrer qu'il n'y a aucun danger. Elle renifla ma main, ronfla, elle jeta son encolure sur la droite et repart au fond du paddock au grand galop.
Bon et bien elle n'en fait qu'à sa tête. Je regarde ma montre, qui indique 18h50. Il faut que j'aille la récupérer au fond du paddock. Je rentre dans celui-ci. Je commence à avancer, elle fait de même nous nous retrouvons au milieu du paddock toute les deux. Je raccroche la longe au licol et la ramène près de la porte celle-ci leva la tête. Je la sors tranquillement du parc, elle s'arrête encore une fois pour brouter le temps que je referme la porte. Je me dirige avec elle vers l'allée.