Les douches - Lea Brooks.

9h20. J'arrivai près des douches avec un peu d'avance, j'allai en profiter ! J'étais chargée, mais Lagardère aussi. Je lui avais mis la selle sur le dos, tapis amortisseur, bandes... Tandis que je portai ma mallette, ma feuille de révision et le reste des affaires de monsieur. De toutes manières il était clair et net que je n'aurai pas pu porter tout ça seule. Je flattai l'encolure de mon bai avant de l'attacher à l'anneau de la douche. Il avait ses oreilles droites et orientée vers l'extérieur. Je savais parfaitement qu'il n'aimait pas ça, mais je savais le maîtriser. Il décala ses hanches vers l'intérieur pour garder un oeil sur ce qui ce passait dehors. Je posai les affaires sur un banc juste devant et me retournai vers l'hongre avec un shampoing, un bouchon et une éponge aux mains. Je déposai ceci sur le petit support métallique prévu à cet effet. Je réglai tranquillement la température de l'eau avant d'attaquer. Elle était à 29°. Ça devrait aller, je définissais juste encore le jet que je mis en mode arrosoir et commençai à le doucher.

9h25. Je passais tranquillement le jet sur les différentes parties du cheval. J'épargnai juste sa tête que je ferrai à l'éponge même si la puissance n'était pas forte. Je faisais comme d'habitude, je mouillais les membres puis au dessus. Je me rapprochai de lui pour attraper sa queue et bien la laver. Un bon nombre de terre séché s'en allait déjà dans les canalisations. L'hongre vint toucher son épaule droite par curiosité. Il voulait même boire un peu d'eau. Je souris et lui remplis un sceau que je plaçai devant lui. Je passai de l'autre côté pour continuer l'opération. Je fis le même processus que du côté droit. Après avoir fini le mode 'mouillage' je passai à celui de 'moussage'. " Hop hop hop, on va te savonner môsieur ! Ouai avec un shampoing aux fruits rouge ! " Je sentis encore une fois le gel en souriant. Hmm... A tomber ce parfum. Je le fis aussi sentir à Lagardère qui faillit le gober tout cru. Je retirai juste à temps ma main en claquant la langue. " Mais c'est pas comestible enfin ! " Je m'en appliquais sur les mains et les faisait mousser au mieux, j'en mettais également sur mon bouchon qui était nickel et mon éponge elle aussi presque neuve.

9h38. (Allez savoir pourquoi ce n'est pas un multiple de cinq...) Après avoir bien fait mousser le gel, je commençais à en barbouiller Lala'. Je faisais d'abord l'antérieur que je moussai bien avant de passer des coups de bouchon pour enlever les grosses tâches. Vous savez, ce genre de tâches un peu brunes là. Hé bien il en avait un peu partout. Même si c'était dur à repérer sur un cheval bai foncé, avec lui on ne pouvait pas le louper. Je nettoyais ensuite le passage de la sangle avec l'éponge puis je remontais doucement vers le poitrail qui avait le droit à la brosse dure. Je continuai par l'épaule où une tâche d’ampleur avait élu domicile. Il me fallut plus de dix coups de bouchon pour en venir à bout. Je soupirai un peu de fatigue, mais ça c'était parce que je n'avais pas l'habitude de me lever trop tôt comme ça. Je fis après son encolure et sa crinière. Je passai sur tous les crins pour enlever un maximum de saletés. Donc résumons, l'avant main était en partie moussue, il ne me manquait plus que le corps et l'arrière train.

9h45. (Retour aux multiples) Je passai sur les flancs et le dos du bai. Il n'arrêtait pas d'essayer de manger des bulles sans succès. Un palefrenier venait juste d'arriver avec une brouette remplie de foin. C'était le même que tout à l'heure. " Mademoiselle ? J'ai nettoyé son box, mais vu que je pense qu'il a l'air d'avoir très faim, je lui donne maintenant une partie foin, ça ne vous dérange pas ? " Je souris et secouai la tête pour dire non. Il vint mettre la nourriture sous le museau de l'hongre juste à côté de son sceau d'eau. Servi comme un roi ce loulou. " C'est la belle vie hein ? Tu t'fais pas trop prier. " Il ne m'écoutait même pas et manger son foin tranquillement. Heureusement la mousse ne coulait pas dans la brouette parce que j'y faisais attention. Pour éviter cela j'avais posé une serviette au niveau de ses oreilles. Je ris légèrement avant de continuer mon moussage en masse. Je passai avec la bouchon sur ses flancs assez sale. Je descendais bien jusqu'à son ventre qui lui était le plus crasseux. Je dus passer une vingtaine de fois ma brosse à peu près pour être sûre d'avoir bien enlevé la tâche.

9h50. Je fis ensuite le dos qui est déjà plutôt propre. Je passais doucement avec le bouchon comme toujours sur les parties charnues. Je me décalai un peu pour arriver sur la croupe. Je passai plusieurs fois la brosses dure en me déviant parfois de ma trajectoire pour aller sur les hanches. Ensuite je descendais toujours en frottant avec le bouchon, vers les postérieurs. Je pris ensuite sa queue et la moussais elle aussi. La mousse prenait une couleur un peu brunâtre qui confirmait l'état de propreté actuel de mon cheval. Je contournai le bai pour faire de même avec le côté extérieur nettement moins sale que l'autre côté. Je dus passer quelques rares coups de bouchon par-ci, par-là. Surtout sur le bidon en fait. Enfin, je vous épargnais tous les détails. Après avoir finit de le mousser, il me fallait le rincer et le sécher. " On dirait un caniche P: ! " Je riais en reprenant le jet en main. Ca sentait fortement les fruits rouges ce qui n'était pas désagréable. Lagardère aussi semblait bien aimer. Je réglai l'ampleur du jet. Il devait être un tantinet plus puissant qu'au mouillage pour pouvoir avoir un petit effet massant. Je me retournai vers l'hongre et commençais à enlever le shampoing. Je remontais le long de ses antérieurs lentement pour n'oublier aucune bulle.

10h10. J'arrivai ensuite sur ses épaules. Je fis plusieurs va et vient entre le poitrail, les épaules et le passage de la sangle. Je dirigeai l'eau vers le haut du dos pour éviter que le mousse retombe là où j'avais déjà passé. Ensuite je me baissai pour faire le ventre. Je montais ensuite vers les flancs puis à nouveau le dos. Ca avait pour effet de chatouiller mon nounours qui remuait beaucoup. " Chuuut. Ca suffit, arrête de danser la samba maintenant. " Je souris de plus belle et me re-concentrai sur ce que je faisais. Je me décalai vers la croupe et ses hanches. Puis je descendais les postérieurs. Je passais encore quelques coups sur l'intégralité de son corps avant de passer de l'autre côté. Je procédais à peu près de la même manière. Je partais du haut pour aller vers le bas. Après avoir finit ceci, je pris mon éponge que je rinçai dans l'eau. Je l'en imbibai puis je l’essorai. Après avoir fait plusieurs fois ceci pour être sûre que l'éponge ne serait pas mousseuse. Je me concentrai sur son encolure et sa crinière. Je dus rincer beaucoup de fois. Lagardère vint frotter son museau près de ma poche. Je souris et le fis reculer en appuyant ma main fraîche sur son chanfrein. Je me baissai pour aller de l'autre côté de l'encolure. Je nettoyais à nouveau.

10h20. J'étais en train d'enlever la mousse qui se trouvait encore dans la queue de l'hongre. Un petit vent pas désagréable venait sécher doucement ses poils. " Voilà ! Il reste plus qu'à te sécher, à te curer les sabots et faire quelques zones sensibles ! " Je fis un énorme sourire. Je reculai de quelques pas et observai fière de moi le bai. Il était splendide. Je rangeai le jet, mon bouchon, mon éponge et mon shampoing. Je pris mon couteau de chaleur que je vins appliquer sur les parties assez charnues de mon cheval. Les gouttelettes ruisselaient le long de son corps. Après avoir sécher tout ça un minimum, je lui enfilai une chemise séchante. Ca lui éviterai d'attraper le froid et la poussière. Je sanglai le tout. Il ne me restait plus qu'à frotter ses crins. Je pris une de mes serviettes et je vins frotter fortement, sans trop me poser de question, sa crinière puis sa queue. Je démêlerai le tout après avoir équiper Lagardère. Et il ne faudrait pas que j'oublie de le pionter aussi.

10h25. Voilà. J'avais finit de le sécher tranquillement. Je saisis mon cure pieds puis je me penchai sur ses membres. Je pressai contre pour qu'il me donne ses sabots sans rechigner. Je souris et enlevai le mélange paille/crottin sans toucher à la fourchette. Je fis pareil pour les 4 autres. Je ne perdis pas de temps et graissai immédiatement après ses sabots. J'appliquai tranquillement la graisse. L'hongre ne semblait pas dérangé et préférait nettement manger encore. Je me relevais et m'essuyais le front. Je pris à nouveau mon éponge pour lui nettoyer les commissures des lèvres, les naseaux, le coin des yeux... J'avais le temps devant moi. Je profitai des quelques minutes de repos pour réviser à fond ma reprise. Il fallait que ce soit nickel.


10h40. Je regardai ma petite montre. Il était temps de le pionter. Sa robe devait être sèche et il pétait la forme. Je me relevais et poser ma feuille de révision. " On va te faire une coupe mon loulou. " Je dessanglai la chemise et la pliai pour la ranger dans mon gros sac de sport. Je passai ma main le long de son corps. Doux et propre. Un bonheur pour les yeux. Je pris mon escabo et un peigne désépaississant et vins me placer près de son encolure. Il me regarda faire avec de drôles d'yeux. Je souris et lui caressa le bout du museau. Munie de mon peigne, je brossai ces 'cheveux'. Les crins trop longs tombaient à terre. J'épargnais son toupet. Il avait une super crinière. Je posai mon peigne une fois que j'avais terminé et je commençai à pionter. Je faisais une petite tresse ce qui était déjà compliqué en soit, puis je l'enroulai sur elle et pour finir, je mettais un élastique pour tenir le tout. " Tiens toi tranquille surtout ! " Je dus en faire un grand nombre. Je ratais pas mal de fois, mais à chaque fois que je me reprenais, le pion était parfait. Je laissai son toupet devant mais je le brossai pour qu'il soit démêler. Une petite touffe au bout de la crinière n'était pas piontée, mais je n'arrivai pas à la faire. Tant pis.

10h55. Le plus dur était passé, je n'aimais pas faire ça du tout. Maintenant je devais faire sa queue. Je pris de plus gros élastiques et mis mon escabo près de ses postérieurs. Je m'assis et saisis les crins. Je désépaississais bien car elle était touffue. Après qu'il eut une queue plus harmonieuse, je pris quelques mèches. Puis je tressai comme un tressai une fille pour lui faire une natte. Sauf que là, j'avais le droit à quatre mèches. Je les passai et entre passai les unes dans les autres. Je concluais ma tresse par l'élastique. Elle était assez fine, ce qui était très jolie. Je souris et me relevai. Je tapotai amicalement la croupe du bai. " Bon, on passe à l'équipement mon doudou. " J'avais déjà tout posé à côté. Il ne me restait plus qu'à installer le tout. Je n'allais pas prendre de bride, tout simplement parce que son utilisation restée un mystère pour moi. J'avais mis la moumoute sur la têtière ce qui était d'autant plus mignon. J'avais aussi sélectionné le mors Verdun.

11h10. Je caressais du bout des doigts ses poils. Splendide ce Lagardère. Je ne perdis pas de temps et mis le tapis de dressage ciel puis mon amortisseur blanc. Il se laissa faire en observant tout de même mes faits et gestes. J'entrepris ensuite de poser la selle par dessus. Je mis celle appropriée. Je dégarrotai bien et sanglai de quelques trous. Môsieur s'était un peu gonflé. Je laissai les étriers croisés sur la selle. Je mis ensuite son licol en collier. Puis je saisis mon filet pour essayer de le mettre à l'hongre. Il bougea et ne voulut pas au début. Mais quand je vins chatouiller ses commissures, il me laissa faire. Je fis attention aux pions et je passai le toupet au dessus du frontal. Je bouclai la muserolle et la sous gorge fière de moi. " Voilà ! " Mon cheval brillait de partout. J'avais passé un temps fou à faire reluire mon équipement hier soir, et maintenant voilà le résultat. J'enlevais le licol à Lagardère, direction le manège.

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