CSO -Katialin Sallenave

C'est maintenant au tour de CSO. Je pars donc en direction du box de Penjabe d'Hoogport, que je vais monter pour cette épreuve. Je le connais peu et ne sais pas vraiment comment cela va se passer. J'arrive à son box et l'appelle "Penjabe clap clap je suis là" Il sort sa bouille toute mignonne, je le caresse. On va sauter aujourd'hui mon grand ! Mais cette fois, c'est une compétition. Je compte sur toi d'accord Je pars à la sellerie et vais chercher tout le matériel. Comme à mon habitude je reviens très chargée au box. Le loulou m'attend patiemment la tête en dehors de la porte intrigué par tout cet attirail. Je pose le tout sur la porte et sur le porte selle. J'ouvre sa porte et lui passe le licol. Monsieur commence déjà à faire le petit fou en tournant en rond dans son box. Le journée commence bien... "Allez Penjabe ! Ça suffit!" J'arrive enfin à venir vers lui après lui avoir mis la longe sur la croupe. Je lui passe le licol, le boucle et décide de le sortir du box pour le préparer. ce sera plus facile. Il fait très beau aujourd'hui et l'excitation se fait à nouveau ressentir dans le domaine. Penjabe la ressent et semble y être sensible au point de tirer le temps que je l'attache à l'anneau extérieur. Doucement je le fais revenir, le caresse. J'arrive enfin à boucler la longe, que je fais d'une longueur plus grande. J'ouvre ma mallette de pansage et en sors mon étrille. Je commence à l'étriller à fond d'abord avec mon étrille en plastique, puis je passe l'étrille en caoutchouc et appuie bien au niveau des muscles importants. Penjabe tend d'un coup l'encolure de manière bizarre vers un côté. J'arrête, le regarde et recommence. Il semble aimer les gratouilles à cette zone. Je continue donc jusqu'à ce que ça ne le gratte plus et continue de l'étriller en mouvements circulaires sur tout son corps hormis les membres et la tête. Je passe ensuite un bon coup de bouchon et passant bien sur les membres. Je prends ensuite un peigne et démêle bien sa crinière et sa queue pour qu'il soit présentable. Je passe pas mal de temps à démêler sa queue qui est bien garnie en crins. "Hé bé mon grand heureusement je viens toujours plusieurs heures avant hein!" Il ne me regarde pas, reste en position de repos la tête vers le bas en train de commencer à renifler ma boîte de pansage, soudainement intéressé. Je passe la brosse douce partout et prends ma petite brosse plus petite et plus souple pour lui nettoyer la tête. Pour cela je mets le licol autour de son encolure, le brosse et démêle son joli petit toupet. Je lui remets le licol, pose la petite brosse dans la mallette. Penjabe me regarde tout intrigué et gratte le sol de son antérieur. Je prends alors une petite friandise et la cache dans la mallette sous une brosse. "Allez loulou, si tu la trouves tu l'auras bien méritée et elle sera à toi" Pendant ce temps je prends mon cure pied et commence à lui curer les sabots un à un, passe un coup de brosse à sabot, sonne chacun des fers avec le cure pied pour voir s'ils ne se détachent pas. Ensuite je prends ma graisse et en applique d'abord à l'intérieur du sabot sur la sole, puis sur la paroi extérieure. Une fois tout beau de l'extérieur, je commence à prendre les affaires de monte. Je lui mets mes protections de saut en plastique, des cloches bleues marines aux antérieurs. Je passe la martingale, mets le tapis et l'amortisseur sur son dos. Je mets ensuite la selle de saut et dégarotte le tout. Je passe la sangle dans la martingale et sangle de quelques trous. J'attache à nouveau le licol autour de son encolure, le caresse. A ce moment il arrive enfin à récupérer la friandise qu'il cherchait depuis un bon moment dans ma mallette. "Ah ben enfin coco ! Alors bien méritée cette friandise ? Oh oui. Allez on se prépare et en avant !" Je le flatte à l'encolure puis lui passe son filet. Je passe les rênes dans les boucles de la martingale puis boucle la muserolle et la sous gorge. Je mets ma bombe, prends ma cravache. Je détache le licol et hop nous marchons maintenant à travers les allées avant d'arriver au manège pour une bonne détente.

Nous arrivons au manège qui est entièrement dédié à la détente du saut d'obstacle. Je le fais d'abord marcher en main dans le manège en essayant de ne pas gêner les autre cavaliers. Pour ça je reste bien à l'extérieur. Je caresse Penjabe qui commence à chauffer. Après quelques minutes à l'avoir marché, je l'arrête, le ressangle, étire ses antérieurs pour ne pas former de plis de peau, passe les rênes par-dessus sa tête descends les étriers et me mets en selle. Je commence à le détendre au pas rênes longues. En regardant les cavaliers présents, je remarque qu'on est que deux dans la catégorie où je participe. "On est peut être assuré sur le podium mais on est face à une très bonne cavalier Penjabe. Je compte sur toi pour te donner à fond ! On peut y arriver mon grand" je le caresse et Penjabe tourne la tête dans la direction où je regardais, comme s'il voulait voir son concurrent. Après l'avoir bien marché au pas, je prends mes rênes en main, serre mes doigts dessus et garde mes mains vers moi, au dessus du pommeau. Je le travaille d'abord sur la main, je lui fais faire des cercles, et tout un tas de figures de manège pour l'assouplir et avoir bien le contrôle sur lui. Je le travaille ainsi aux deux mains puis lui demande le trot en assouplissant mes coudes et lui donnant une pression des talons avec mes éperons. Le sachant un peu fénaiant ou peu sûr de lui, c'est à moi de le motiver et de l'encourager. Nous trottons tranquillement au trot enlevé, puis de temps à autre je travaille mon équilibre pour le saut. Je me mets donc en équilibre sur mes étriers, jambes au contact, mains souples, talons bien vers le bas. J'ai tendance à être un peu trop en avant sur son encolure ce qui l'incite à accélérer. Je le reprends dans mes mains et me remets plus en arrière avec mes épaules. J'ai maintenant une position correcte. Je regarde droit devant moi et me sers de mes genoux comme amortisseurs pour conserver mon équilibre sans me pencher en avant et être trop raide. Toujours en équilibre je lui fais faire des figures de manège en lui demandant de s'incurver. Ça ne marche pas spécialement donc je me remets au trot enlevé en vérifiant que je suis bien sur le bon diagonal en regardant sur quelle épaule je m’assoies. Je le caresse pour l'encourager. Cette fois il est nettement mieux dans ses incurvations et semble plus concentré sur son travail. "C'est bien mon grand, on continue comme ça" Je luis fais faire une grande demi-volte pour lui faire changer de mai, et au milieu de la figure je me rassoies deux temps dans ma selle avant de me relever. J'ai changé d'épaule sur laquelle je me rassoies. A nouveau je lui fais travailler des figures de manège. Par moment je lui demande aussi des transitions vers le pas ou l'arrêt en mettant mon poids du corps bien en arrière, en ramenant mes mains vers moi doucement et en gardant mes jambes au contact sans donner de pression. Il réagit très bien à mes demandes et reste très mignon sous la selle. Je décide alors de le détendre au galop en mettant ma jambe interne à la sangle, jambe externe reculée, main externe le long de l'encolure, rêne interne faisant une rêne d'appuie, poids du corps à l'extérieur et jambe à la sangle donnant une pression. Il part de suite sur le bon pied et galope mollement. "Allez clap clap on s'y met là !" Je monte un peu l'intonation de ma voix pour qu'il comprenne que je veux plus d'activité. Il ne répond pas à la voix, je lui donne alors une petit coup de talon. Il répond avec un postérieur qui donne un coup. Il a décidé de na pas se donner aujourd'hui... Un petit coup de cravache sur la croupe, un coup de cul et hop il se décide à galoper normalement. "C'est bien" Les cavaliers des épreuves précédentes détentes sur les obstacles. Je décide d'attendre un peu avant de l'y amener. Au galop je lui fais faire des transitions dans l'allure à l'aide de mes jambes, mon bassin et mon poids du corps (voire de mes mains pour le ralentir), des figures de manège pour continuer à l'assouplir. Je le caresse car il est enfin bien présent dans son travail, concentré et appliqué. Une bonne caresse sur l'encolure le récompense. Je le repasse au trot, lui fais faire une diagonale et le galope à l'autre main. cette fois il ne fait pas le casse cou et dès le début il galope convenablement. Je lui demande le même genre d'exercices. A chacune des mains je me mets en équilibre de temps à autre pour travailler ma position, puis me rassoies dans ma selle, mets mon poids du corps en arrière, ramène mes mains vers moi et le repasse au trot enlevé, le trotte quelques minutes avant de le remettre au pas. Je le garde d'abord sur la main puis après quelques minutes le laisse rênes longues. Les participants passent un à un. Je le laisse un peu souffler. Je regarde un peu partout. Pour détendre sur les obstacles il y a un croisillon, un vertical et un oxer. Derrière la palissade j'aperçois Lyz qui finalement ne participe pas à la compétition. "Coucou Lyz ! Ca va ?" Nous parlons un peu, contentes de se retrouver. Je reprends mes rênes en main, une pression des talons et je demande le trot à penjabe. Nous trottons à nouveau puis je le dirige vers le croisillon à main droite. Je le sens ralentir "Allez mon beau on y va!" Un petit coup de talon pour le reprendre, et nous passons le vertical, je m'élève en même temps que lui puis me rassoies dans ma selle. Je le remets dessus à l'autre main. Je demande à Lyz si elle peut venir dans le manège pour monter les barres. Elle me répond que cela ne la dérange pas du tout et passe la porte pour venir au centre du manège. Je mets Penjabe au petit galop et le dirige vers le vertical . Je compte les foulées puis m'élève en même temps que lui pour passer par dessus la barre. Il y va mollement. Je le ramène dessus à l'autre main en le motivant un peu plus avec mes jambes et mon bassin. Il reste à son allure, et il est trop juste pour passer le vertical. Il le passe quand même d'une manière bizarre. Je demande à Lyz de monter la barre. je reviens dessus et sur la ligne du vertical à quelques foulées, je lui donne un coup de cravache à l'épaule. Il accélère et nous passons mieux la barre. L'oxer est libre. Je le dirige donc dessus en le boustant plus avec la voix, les mains, les jambes et mon bassins. "Allez ! clap clap" Il galop enfin comme il faut, bien ample. Sauf que maintenant son galop est correct, il lève le nez bien haut m'arrachant les rênes des doigts. Heureusement que j'avais mis la martingale parce que sinon je ne sais pas ce qu'il aurait fait. Retenu par la martingale il donne un coup de tête. je le reprends avec mes mains et lui donne un coup de rênes pour le rappeler à l'ordre. Du coup il se comporte correctement. Nous passons l'oxer, je le ramène à l'autre main en le tenant un peu plus fermement dans mes doigts à l'abord puis juste avant de sauter je lui redonnes des rênes. Et là j'ai compris que c'est comme ça qu'il fonctionne. Je demande à Lyz de monter le vertical, et amène Penjabe dessus une foi mis en place. A nouveau je le retiens un peu dans mes doigt-s tout en lui donnant un peu de jambes en gardant mes mollets en pression. Juste avant l'obstacle je lui redonne de rênes en mettant mes mains vers son encolure. Il saute merveilleusement bien le vertical. A nouveau nous revenons une dernière fois sur l'oxer qui maintenant un oxer carré à 90cm. Je l'encourage avec mes jambes un d'un claquement de langue le sentant se retenir dans ses foulées. Il saute facilement. Je le caresse, le remets au trot puis au pas et le laisse là dessus pour la détente. J'attends maintenant mon tour pour aller sur le parcours. Je suis la première à passer et le stress monte un peu. "Mon grand c'est bientôt à nous!"

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Une des juges de paddock me prévient que c'est à mon tour dans 2 minutes. Juste le temps de remettre Penjabe au trot. Je reprends à nouveau mes rênes, lui fais une pression des talons, un petit claquement de langue pour l'encourager. Je le garde sur la main en serrant mes doigts sur les rênes et en gardant mes mains un peu au dessus du garrot. Je suis au trot enlevé et attends le signal. Une chef de paddock m'appelle et me de dit d'aller à la carrière d'obstacles. Lyz me souhaite bonne chance et je lui réponds en souriant. Nous partons au trot en direction de la carrière. "Maintenant pour la plus haute catégorie d'aujourd'hui voici Penjabe d'Hoogport monté par Katialin Sallenave" Je souffle un bon coup, inspire à fond "Allez mon beau on donne tout ce qu'on a d'accord !" Je le caresse un bon coup à l'encolure. La cloche retentit, je mets Penjabe au galop à main droite, jambe gauche reculée, rêne gauche de contrôle, rêne droite faisant une rêne d'appuie et jambe droite à la sangle donnant de l'impulsion. Je lui fais faire une grande boucle passant devant les obstacles 1/2/7/5/10-13/9A pour arriver droit sur le vertical n°1 en visant bien le milieu avec mes épaules et mes rênes. Penjabe va normalement dessus et saute facilement le barre. On dirait que l'ambiance de la compétition l'a motivé, il est beaucoup plus actif et réactif à mes demandes. Nous faisons une petite ligne brisée pour venir sur l'oxer n°2. Je le retiens un peu dans mes mains avant de lui redonner des rênes deux foulées avant l'obstacle. Je m'élève en même temps que lui pour me rasseoir ensuite dans ma selle et tourner un peu mon regard et mes épaule vers le n°3, un mur de la même hauteur. Il pointe ses oreilles en avant et rassemble trop ses foulées. "calp clap allez !" Je le remotive en lui donnant un peu de jambes et relâchant légèrement la pression de mes doigts.Il saute le mur avec une foulée un peu courte et une demi-foulée. Le saut n'est pas top, je suis trop en avant sur son encolure et me retiens en me tenant au collier de la martingale. Pour arriver à l'obstacle 4, je tourne plus mon buste et mes mains de manière à lui faire faire un demi-cercle et venir droit sur le bidet. Il accélère un chouya et manque de me faire un taxi. Cette fois-ci j'ai mieux géré en le retenant juste comme il faut et par précaution en me mettant en équilibre deux foulées avant le bidet. Je le caresse et l'encourage. "C'est bien mon beau, on continue" A nouveau je tourne ma tête et mon buste mais là vers la gauche pour vite enchaîner sur le haie qui porte le n°5. Je lui donne des jambes pour l'encourager tout en le gérant avec mon poids du corps et mes mains. Il la passe avec facilité. Pendant l'obstacle, je regarde la trajectoire à prendre pour pouvoir venir sur le vertical qui suit en faisant une épingle à cheveux. J'évite de trop lui tirer sur la bouche mais il a le nez en l'air. je le remets comme je peux sur la main en forçant mes doigts sur les rênes et gardant mes mains vers moi tout en lui faisant une rêne d'ouverture vers la gauche. Il saute le vertical no problèmo. On prend maintenant une petite ligne brisée pour aller sur l'oxer n°7. Je compte dans ma tête le nombre de foulées, le retiens un peu puis le libère de la tension quelques foulées avant l'obstacle. Il en profite pour bien tendre son encolure et sauter très haut. Je me tiens comme je peux en équilibre. je le laisse se réceptionner avant de tourner mon regard et mes épaule pour faire comme une demi-volte à main gauche, passer à côté de l'obstacle n°2 et venir droit sur la rivière n°8. Il se rassemble tout seul, peut être même un peu trop à mon goût. La rivière se rapproche et il n'a toujours pas agrandit ses foulées. Je lui donne des jambes et du bassin en avançant mes mains. D'un coup il prend une immense amplitude et saute la rivière en me faisant un magnifique taxi. Je donne plus de rênes pour ne pas lui tirer sur la bouche et me mets debout sur mes étriers pour essayer de récupérer une position correcte. Son dernier postérieur à toucher le sol touche un peu l'eau. "Ce n'est pas grave mon beau, on continue allez ! J'y crois on peut le faire" Je regarde maintenant vers la gauche pour prendre la ligne composée d'un triple. A première vue c'est impressionnant mais il ne faut pas s'arrêter maintenant. J'ai beau l'encourager avec mes jambes et mon bassin, je le sens peu persuadé. Je l'amène quand même devant, et sentant le coup foireux de la dérobade venir, je lui fais faire un cercle avant de le remettre sur la ligne. Une petit coup de cravache sur la croupe pour lui demander de se reprendre. Il passe le premier bidet hésitant. Je le caresse quand même pour lui redonner confiance. Deux foulées plus loin il y a le vertical. Je le retiens très légèrement dans mes mains puis le laisse s'élever en même temps que moi pour l'accompagner. Dès la réception je reprends mes rênes me rassoies légèrement dans ma selle, une foulée et hop le dernier obstacle de cette ligne qui est un oxer. Pendant la phase de planer je commence légèrement à tourner mes épaules vers la gauche pour me préparer à lui faire une rêne d'ouverture vers le dixième obstacle, une jolie haie. Penjabe y va comme si de rien n'était malgré un tournant très serré. "Ouiiii très bon, on est presque à la fin on continue" Il passe la haie sans souci et nous continuons la mini ligne brisée en direction du n°11 un bel oxer polonais avec des couleurs bien flashies. Je le motive avec mes jambes et des claquements de langue. Il se comporte mieux et y va franchement avec un bon saut. Je lui fais ensuite un rêne d'ouverture pour le faire passer entre les obstacles 1 et 8 pour nous diriger vers le SPA n°12. Je le retiens dans ses foulées puis trois foulées avant l'obstacles lui redonnes des rênes et un peu de jambes. Il accélère grandement ses foulées et le saute ni une ni deux, l'encolure bien tendue loin devant. Vite à la réception je reprends mes rênes pour le reprendre en main et l'amener convenablement sur la haie 13 qu'il a sauté dans l'autre sens. Il la saute à nouveau facilement puis je le dirige le plus droit possible vers la gauche sur le double composé d'un mur suivi d'un oxer. Il passe le mur avec mes encouragements. Une foulée plus loin nous passons l'oxer. Jele caresse, tourne très vite mes épaules, mon regard et mes mains vers la gauche pour venir sur le dernier obstacle un vertical. Il arrive très vite dessus malgré que je le retienne- dans mes mains. Nous sautons l'obstacle un peu de travers mais nous le franchissons sans le toucher. D'un coup je lui fais une énorme caresse à l'encolure, le flatte, lui redonne des rênes et les remets au trot pour sortir de la carrière et revenir au manège. "Trèèèès bien Penjabe! Je suis fière de toi ! C'était pas parfait mais tu es allé au bout"

Nous revenons au trot dans le manège. Je le laisse avec des rênes un peu plus longues, le caresse. "Tu vois mon grand, tu peux y arriver je suis fière de toi" Je continue à le trotter au trot enlevé et au fur à mesure je lui donne de plus en plus de rênes ce qui lui permet de tendre son encolure. Après un trotting dans le manège je le remets doucement au pas en mettant mon poids en arrière après m'être rassise dans ma selle, je ramène un peu mes mains vers moi et garde légèrement mes jambes au contact sans donner de pression. Il marche maintenant rênes longues, je continue à le flatter et le caresser. Je déchausse mes étriers et désangle d'un trou. Le le marche à nouveau longuement dans le manège. Il reste rênes longues, encolure basse et oreilles en avant. Après une bonne grosse dizaine de minutes je l'arrête et mets pied à terre. Je remonte les étriers et désangle à nouveau d'un autre trou. Je passe les rênes par-dessus la tête, le frotte au chanfrein, détache la muserolle et la sous-gorge. Nous repartons vers le box tranquillement. Devant son box, je lui mets le licol autour de l'encolure, l'attache à l'anneau extérieur. J'enlève les protections de saut, la selle, l'amortisseur et le tapis que je pose sur la porte du box.Je lui enlève ensuite le filet et la martingale. Je le brosse à rebrousse poil avec mon étrille, lui cure les sabots, les graisse. Je prends la chemise en nid d'abeille et lui mets sur le dos. J'enlève ma bombe et mes éperons et pose mes affaires contre le mur. Je sors mon couteau de chaleur de la mallette ainsi qu'un shampoing. Nous partons en direction des douches où il y a moins de monde que les jours précédents. Je l'attache à l'anneau, enlève la chemise. J'allume le jet, commence au niveau des antérieurs, du poitrail, de l'encolure, puis repars vers le dos, les épaules, le ventre, la croupe, les postérieurs... Je le shapouine bien partout en le massant avec mes mains au passage. Il semble apprécier et se détend totalement sous les massages. Une fois la détente terminée, je le rince avec l'eau, puis lui passe le couteau de chaleur partout en éliminant le plus d'eau en surplus possible. Je lui mets ensuite la chemise en nid d'abeille, je passe un chiffon sur ses paturons pour éviter la formation de crevasse. Je détache la longe et pars le faire marcher dans l'écurie en le laissant brouter un peu d'herbe bien verte de temps à autre. Je le caresse, puis une fois qu'il a séché je le ramène au box. je lui laisse la chemise le temps de tout ramener à la sellerie et tout ranger. Une fois terminé à la sellerie, je reviens le voir, lui enlève la chemise, lui donne un bout de carotte, le papouille puis referme la porte du box. "Au revoir mon beau !"