CROSS - Emily Delving

Deuxième épreuve du concours complet d’équitation, le cross. Emily s’était inscrite pour cette manche avec une petite lusitanienne avec peu d’expérience, Vervaine Helsink Maarten, une jolie jument grise aux crins noirs de sept ans. Ces chevaux sont plutôt fais pour le dressage, mais les obstacles du cross n’allaient pas être insurmontable pour elle, et elle se donnait une peine incroyable pour aller sur les obstacles. On avait parfois l’impression qu’elle volait, malgré ses doutes sur certains obstacles. Emily l’avait choisi pour le cross car elle l’aimait beaucoup, Vervaine était volontaires et sa cavalière lui fait confiance, en plus, elle avance beaucoup. Cependant, tout comme Amour, elle est grise et la préparer allait prendre du temps, heureusement, elle avait les crins foncés et c’est une jument très précieuse avec une nette tendance pour ne pas se salir, contrairement au lipizzan gris. Emily allait donc la préparer avant le concours, elle avait reçu une fourchette pour savoir son heure de passage, et son départ était aux environs de 16 heures et 30 minutes, elle pouvait donc préparer sa belle jument le matin même. Cependant, le soir d’avant, elle avait nettoyé tout son matériel et préparé ce qui pouvait l’être. Elle avait passé du temps à cirer ses bottes et à graisser sa selle et son filet, puis elle avait remonté le tout correctement pour être sûre que tout était prêt pour la jolie Vervaine le lendemain. Emily avait mis son réveil le lendemain matin à 6 heures, pour être à l’écurie à 6 heures et demi, le réveil avait été compliqué, l’épreuve de cross était celle qu’elle angoissait le plus, et du coup elle avait mal dormi à force de stresser. Il était donc six heures et demie lorsqu’elle arriva à l’écurie, tout était tranquille. Emily s’approcha du box de Vervaine et elle la vit en train de mâchouiller sa paille. – Coucou ma toute belle, aujourd’hui c’est le grand jour. – La jument remonta sa tête et se mit à bailler, comme si ce qu’Emily lui disait ne l’intéressait pas beaucoup, ou en tout cas, ne la stressait pas du tout. – Je vois que ça ne t’angoisse pas, tant mieux, je le suis déjà assez pour deux. – La jeune femme ouvrit la porte du box et y entra pour lui dire bonjour, tout en la caressant. Vervaine était d’une douceur incroyable et très gentille, elle posa sa tête sur l’épaule d’Emily durant un moment et elle put la caresser ainsi un moment. Ce moment de détente lui permit de se détendre un peu. Elles restèrent ainsi plus de cinq minutes, puis ensuite Vervaine retira sa tête et Emily dit : - Allez, je commence à te préparer ! – Emily alla chercher sa caisse de pansage à son casier, puis elle la déposa devant le box de Vervaine. Pour ce début de matinée, elle allait lui faire un bon pansage complet et dès que le soleil serait suffisant, dès neuf heures et demi déjà, elle irait la doucher pour la rendre belle propre et le reste de la journée elle contrôlerait qu’elle ne se salisse pas. Cependant, vu la tête que tirait Vervaine et que le palefrenier allait commencer à faire son box bientôt, elle décida de l’emmener brouter un peu d’herbe durant un moment. Elle lui mit donc un licol, enfila ses gants, et l’emmena proche de la piste de galop où il y avait de la bonne herbe. Vervaine était, en vraie demoiselle, toute excitée de sortir sans pour autant être brusque ou tenter de prendre la main et dès qu’elle vit l’herbe, elle était toute excitée d’y arriver. Emily la laissa donc manger durant un bon moment tout en regardant le soleil d se lever et prendre l’air frais du matin. La belle jument broutait son herbe tranquillement sans lui tirer la longe, mais en profitant de tous les instants. Avec de temps à autres, des mouvements de tête vers le haut pour regarder ce qui se passait aux alentours. Après près de trente minutes à brouter l’herbe, Emily ramena la jument à son box qui était dorénavant propre et bien paillé. Pourquoi l’avoir emmené brouter de l’herbe aussi longtemps ? Simplement car Vervaine était toujours en attente d’attention et qu’on s’occuper d’elle pour donner le maximum d’elle-même lorsqu’elle était montée. Lorsqu’elle la ramena au box, il était déjà sept heures et demie. Elle pouvait donc commencer à la brosser au maximum pour la rendre propre, tandis qu’elle la doucherait au complet dès que possible, mais au moins elle enlèverait le gros des taches immédiatement et ça permettait à Emily de se détendre. Elle prit donc l’étrille et commença à étriller au maximum, surtout pour enlever les tâches jaunes au niveau des cuisses. Vervaine adorait lorsqu’on s’occupait d’elle, non pas comme des chevaux qui aiment être gratté, mais elle, elle aimait vraiment être au centre de l’attention et cherchait vraiment le contact avec les brosses. Emily était en train de la brosser lorsque le palefrenier apporta le foin, la jument se mit alors à le manger tranquillement sans se trouver dérangé de la présence de la bipède. Emily pouvait donc continuer à la brosser. Lorsqu’elle eut fini de la brosser avec l’étrille, elle commença à lui passer le bouchon et toutes les autres brosses afin de la rendre propre. Vervaine était propre sans pour autant être resplendissante, c’est pour ça que lorsqu’Emily eut fini de la brosser, elle reparti contrôler ses affaires afin de voir si tout était propre et en état. Ensuite, elle alla déjeuner un morceau puis elle revint à l’écurie à neuf heures et demi. Il faisait dorénavant assez chaud pour pouvoir doucher sa belle jument lusitanienne. Elle lui remit donc son licol et l’amena à la place de douche, en ayant pris soin d’apporter un shampoing spécial pour les chevaux clair, ainsi qu’un couteau de chaleur, un gant de douche ainsi que du démêlant et une brosse à crin. Une fois attachée, Vervaine se tenait tranquille, mais lorsqu’Emily commença à lui mouiller le bas des pieds, elle se mit à danser sur place, elle n’aimait pas tellement l’eau. – Tu sais, tu n’as pas le choix, mais je me dépêche. – Elle commençait à la connaitre et si elle dansait sur place, jamais elle n’aurait tiré au renard ou quoi que ce soit d’autre. Emily pu donc la mouiller au complet en faisant attention à ne pas lui mouiller la tête, puis, lorsque ce fut fait, elle lui fit un bon shampoing. Vervaine était maintenant pleine de mousse mais s’était calmée, et semblait prendre du plaisir à se faire masser lentement et sur tout le corps. Emily passa énormément de temps à lui shampooiner les crins car ils étaient bien sales, ainsi que de faire ses jambes pour qu’ils retrouvent leur blancheur d’origine. Une fois qu’elle eut tout bien nettoyé et qu’elle n’ait pas oublié la moindre partie de son corps, Emily reprit le jet d’eau et commença à doucher à nouveau Vervaine. Elle se remit à danser et à fouetter de la queue. – Tranquille ma belle, c’est bientôt fini. – Emily prit cependant le temps de bien enlever toute la mousse et la rinça plusieurs fois pour être sûre qu’il ne restait plus de savon. Lorsque ce fut fait, le temps était déjà bien passé tellement la cavalière avait pris son temps, elle détacha le nœud et alla l’emmener dans un coin d’herbe au soleil pour la faire séché tout en faisant attention à ce qu’elle ne se roule pas. Il fallut plus de temps qu’en plein après-midi pour la faire sécher, mais elle appréciait ce temps passé avec cette jument à ses côtés. Vervaine était, en bonne lusitanienne, attentive à tout ce qui se passait autour d’elle et qui sursautait à chaque fois qu’un bruit se faisait entendre sans pour autant vouloir chercher à prendre la fuite ou à sauter sur Emily. Lorsqu’elle fut sèche, Emily la ramena à son box, il était déjà onze heures et quarrent minutes, tout comme elle avait fait pour Amour, elle avait averti le palefrenier de bien contrôler les crottins pour ne pas la laisser trop se salir. Emily, qui commençait à stresser avait décidé de rentrer chez elle un moment pour se faire à manger et grignoter quelque chose. Elle comptait revenir pour treize heures pour finir de la préparer et à quatorze heures trente il y avait la reconnaissance du parcours de cross, il fallait donc que Vervaine soit prête pour ce moment-là. Elle rentra donc chez elle manger, même si elle avait de la peine à engloutir quoi que ce soit. Et elle revint aux écuries à treize heures, comme prévue. Et elle était ravie de voir que Vervaine était toujours aussi propre. – Ouf, pour la peine, tiens une carotte. – Elle la lui donna et le cheval la mangea rapidement. – Bon, je vais continuer et finir de te préparer, ensuite j’irais à la reconnaissance et ensuite on ira se chauffer. – Il lui restait à lui remettre un coup de brosse, curer les pieds à fond puis à finir de la tresser. Elle allait commencer par s’occuper de ses crins, pour se faire, elle commença par lui tresser la queue à la manière du cross, sa queue devant être très courte afin qu’elle ne se prenne pas dans un obstacle. Lorsque ce fut fait, elle commença à lui faire la crinière, la jument bougeait plus que pour la queue et se secouait l’encolure, elle dut s’y prendre à deux fois pour réussir à lui faire une tresse qui lui convenait. Pour terminer, elle lui fit encore une tresse dans le toupet. Lorsque ce fut fait, Emily était ravie du résultat et Vervaine était toute tranquille. Elle lui mit encore de la laque sur toutes ses tresses pour être sûre qu’elles n’allaient pas s’enlever à un moment ou à un autre. Ensuite, elle lui cura les pieds à fonds et contrôla qu’elle n’avait pas de blessure, s’il y en avait, elle n’aurait pas pu prendre le départ du cross, mais tout était en ordre, Vervaine était au top de sa forme pour prendre le départ du cross. – Je compte sur toi tu sais, parce que faudra pas trop compter sur moi à certains moments… - Il faut dire qu’Emily n’était pas des plus rassurée à prendre le départ, mais heureusement, elle avait fait un cours de saut avec Vervaine il y a un peu plus d’une semaine et si la jument sautait parfois gros, parfois vite et de travers, elle ne faisait jamais de refus, Emily était donc en confiance avec elle. Il lui avait fallu beaucoup de temps pour finir de la tresser et il était presque l’heure d’aller à la reconnaissance. Elle prit le temps cependant d’amener les affaires de Vervaine ainsi que les protections qu’elle allait lui mettre tout à l’heure. Suite à cela, elle fit une caresse à la belle Vervaine et elle partit à la reconnaissance du cross.

------------------------------------ Plus de trente minute après, quinze heures. ------------------------------------

Emily était de retour aux écuries, le stress encore plus présent qu’avant. – Et bien Vervaine, c’est encore pire que ce que je croyais. Mais avec toi, ça va aller. Du moins j’espère ! – Emily allait commencer à la détendre bientôt pour être prête à partir dans une heure et demie. Elle lui passa donc un dernier coup de brosse, de cure pied et elle commença à la préparer. Elle lui mit en premier les protections, guêtres, protèges boulets et cloches pour éviter au maximum des blessures si elle venait à toucher un obstacle. Elle lui posa ensuite sa selle de cross et sangla légèrement puis lui mis son filet habituel. Elle la laissa comme cela un instant puis alla se changer, elle avait mis ses affaires à la sellerie. Elle changea de pantalon pour être en blanc ainsi que de chemise, par-dessus sa veste, elle mit un gilet de protection, prit sa bombe avec elle ainsi que ses gants. Elle avait bien sûr mis ses bottes en cuire qui étaient propre de la veille. Elle alla rechercher Vervaine en étant toute prête. – Bon ben c’est le moment ma belle. – elle la sortit de son box et regarda encore si Vervaine était belle et propre, ce qui était le cas puis elle alla avec elle sur le terrain de cross pour aller la détendre.

Le grand moment de ce concours était arrivé. Emily, juchée sur Vervaine, était sur le départ pour le cross du concours complet. La jument était chaude bouillante, belle excitée tout en restant gérable, elle piaffait d’impatience de partir. Elle était incroyable et d’une motivation sans fin. Emily était tendue et attendait le départ qui lui fut donné dans les 20 secondes qui suivirent car elle entendit la cloche de départ sonner. Immédiatement, le stress d’avant disparu et elle ouvrit les mains pour laisser partir Vervaine. Immédiatement elle sauta dans le galop et partit à fond sur le parcours de cross, ultra motivée. Emily sentait le vent sur son visage et ça l’excitait énormément, prise dans le moment présent, rien ne pouvait être plus beau. Vervaine elle, galopait énormément, ne regardait rien de ce qui se passait à côté d’elle, c’était vraiment une jument géniale. Après quelques mètres, Emily la reprit légèrement, si elle continuait à cette vitesse, elle ne finirait jamais le parcours en forme, tandis qu’elle la reprenait légèrement, Emily arrivait déjà sur le premier obstacle. Elle arrivait sur le pied droit, en ligne droite, un peu rapide, mais Vervaine avait toujours tendance à aller vite. Le premier obstacle était un tronc de 80 centimètre, comme celui qu’elle avait sauté à la détente. Un obstacle plutôt facile s’il était abordé correctement et que le cheval veut bien y aller. Emily, quelques foulées avant le tronc s’était rassise dans sa selle légèrement, pour empêcher Vervaine de prendre encore plus de vitesse, prit la crinière dans une main puis la laissa y aller. Elle avait de la chance, Vervaine était à fond dans son truc et passa l’obstacle sans problème, elle le prit légèrement de loin mais pas autant que d’habitude. Emily s’était mise en suspension et regardait loin devant elle pour suivre le saut au mieux. Immédiatement après l’obstacle, elle s’était rassise dans sa selle pour la reprendre pour la guider au mieux vers le prochain obstacle. Le prochain obstacle était sur sa gauche, mais Vervaine galopait sur le pied droit et ne savait pas encore changer de pied en l’air, elle du donc la remettre au trot pour la faire galoper à gauche. Elle eut beaucoup de peine à la repasser au trot, et encore, c’était un trot de course qu’elle réussit à prendre, mais au moins après elle galopait sur le bon pied. – Allez ma belle, on continue. – Emily n’était pas très rassurée pour le prochain obstacle, un stère, un obstacle impressionnant de 80 centimètres de haut et de 90 centimètres de largeur. Et surtout, Emily en avait sauté que très rarement, elle devait donc faire complètement confiance à Vervaine sur ce coup-là. Mais avant d’arriver sur cet obstacle, Emily devait faire une petite montée, que la jument franchit facilement, elle suivait le parcours sans souci et arriva devant ce gros obstacle. Emily n’était vraiment pas motivée à aller dessus, mais elle amena la jument droit en face de l’obstacle et lui mit un petit coup de talon pour la convaincre à y aller. Vervaine fut étonnée de cette demande d’aller en avant et arriva sur l’obstacle très vite mais pas sur la bonne foulée. Elle marqua un temps d’arrêt devant l’obstacle pour finir par le sauter. Emily se retrouva propulsée sur l’encolure à la réception mais elle était toujours dessus, Vervaine galopait toujours et Emily du prendre un peu de temps pour se redresser et reprendre l’étrier qu’elle avait perdu. Au moins l’obstacle dont elle craignait énormément était franchi. Le prochain était un fossé de 90 centimètre de large. C’était un obstacle qu’elle aimait beaucoup franchir. Mais avant cela elle dut galoper un bon moment en descente puis sur du plat pour y arriver. Dans la descente, elle se tenait bien assise dans sa selle, puis arrivée en face du fossé, elle gardait ses mollets au contact et pu le franchir sans aucune difficulté, Vervaine l’avait très bien sauté sans problème, il faut dire que comme elle n’avait pas besoin de sauter en hauteur, elle faisait des sauts très bien proportionné. Après cet obstacle, il y avait une longue galopade sur du plat pour arriver à l’obstacle suivant. Là, Vervaine prit rapidement de la vitesse, voir même en ayant tendance à l’embarquer, Emily eut de la peine à la reprendre, mais elle réussit après quelques demis-parades. Vervaine galopait donc de bon train mais sans pour autant l’embarquer et elles arrivèrent toutes deux sur le prochain obstacle, un obstacle de volée, à prendre tout en conservant un galop bien actif. Vervaine n’eut aucun souci, il faut dire qu’elle était très franche et ne s’arrêtait jamais devant un obstacle, surtout qu’Emily prenait grand soin de bien l’envoyer sur les obstacles, droit, et en essayant de la déranger le moins possible sur les sauts. Car Vervaine passait énormément le dos sur les obstacles et se laissait facilement emporter par son envie d’aller en avant. Emily vit alors arriver l’obstacle suivant, une palissade de 80 centimètres de haut, elle s’était dorénavant prise au jeu en voyant Vervaine ainsi et commençait à ne plus avoir peur. Elle continua donc de la garder en avant, prenant son obstacle bien en face, elle avança légèrement la main tout en regardant loin devant elle. Vervaine prit l’obstacle correctement, dans la bonne foulée et sauta sans trop de problème. Emily était en suspension et n’eut aucun souci pour continuer à accompagner la jument. Elle faisait attention à bien stabiliser ses jambes sur l’obstacle car elle avait parfois tendance à les laisser se balader et à partir vers l’avant. Après le saut, Vervaine continua dans son allure endiablée, Emily sentait le vent sur son visage, c’était impressionnant comme sensation. Elle avait déjà enchainé plusieurs obstacle sur ce cross, mais jamais à cette vitesse et avec cette adrénaline dans le sang. Là, tout était différent, ce n’était plus de l’entrainement, et même si elle ne se rendait pas compte, elle courrait pour la gagne, ou en tout cas se prouver qu’elle en était capable. Le prochain obstacle, un oxer anglais, n’était pas très loin, comme réfléchit durant la détente, elle ne laissa pas Vervaine prendre de la vitesse car il allait falloir l’aborder avec plus de technique que les obstacles précédents. Cependant, il ne lui faisait pas peur, car, chose bête, elle voyait en travers et où elle réceptionnait. Cependant, elle arriva avec une allure plus retenue et en faisant attention d’arriver sur la bonne distance, car elle savait que Vervaine avait parfois de la peine à sauter cet obstacle. Mais en arrivant bien en face, en la retenant pour pouvoir gérer ses foulées, puis en mettant un léger coup de talon lorsqu’elle la senti hésiter, elle pu le franchir sans souci. Emily quant à elle resta bien au-dessus de ses pieds, avança bien sa main pour la laisser étendre son encolure par-dessus le saut et réceptionna correctement. Peu de temps après, elle arriva immédiatement sur le prochain obstacle, une haie. Elle devait réussir à nouveau à emmener Vervaine bien correctement pour réussir à lui faire sauter l’obstacle de 80 centimètres facilement. Malheureusement, elle avait mal calculé son coup, elle arriva sur la haie de travers, ne sachant pas quoi faire ni comment réagir, elle eut le geste maudit de tout abandonner. Il ne fallait bien sûr jamais le faire, mais Emily n’était pas encore une très bonne cavalière et encore moins sur les obstacles. C’est aussi pour cela qu’elle avait choisi Vervaine, car si elle était compliquée à garder calme et concentrée, elle sautait tout sans regarder. Elle sentit d’ailleurs la jument sauter depuis beaucoup trop loin, dans le vide, mais sauter tout de même. Emily prit un taxi magistral sans arriver à la suivre, mais au moins elle avait sauté l’obstacle. Il lui fallut un petit moment derrière l’obstacle pour réussir à se reprendre et à se remettre correctement en selle, mais Vervaine elle, continuait en avant sans regarder en arrière ce qui se passait. Après ce saut éprouvant, Emily devait rester calme pour ne pas embrouiller Vervaine qui était maintenant une machine de guerre sans crainte, pourtant elle savait que c’était assez fragile. Elle ne tolérerait pas éternellement les erreurs de sa cavalière. La jeune femme était obligée de se reprendre pour terminer son parcours sans que ça devienne dangereux pour toutes les deux. Le prochain obstacle, heureusement, était un contre-haut. Un effort qu’elle aimait bien surmonté, elle avait confiance en elle pour arriver. Mais avant cela, il y avait une longue galopade à faire sur un chemin en herbe en légère montée, Emily retenait Vervaine pour qu’elle galope soutenu mais pas trop rapidement, afin qu’elle ne se fatigue pas encore maintenant, alors qu’elles n’avaient pas fait la moitié du parcours. Elle était donc en assiette légère, tout en la tenant fermement dans la main. – Laaaa ma belle, tu vas voire, on gère toi et moi. – Elle la tenait donc lorsqu’elle arriva devant le contre-haut impressionnant de 80 centimètre. Elle regardait loin devant elle, prit la crinière dans une main et dirigea bien Vervaine devant pour qu’elle s’y dirige. L’effort était impressionnant, mais n’était pas compliqué plus que cela pour y arriver. Seulement, quelques mètres avant, Vervaine fit un petit écart en voyant aboyer un chien non loin de là. Pour réussir à la remettre en face de l’obstacle sans faire de volte, elle préféra la repasser au trot, l’effort serait plus dur à passer, mais pas impossible. Elle se mit donc au trot en suspension et appuya ses deux mains sur la droite pour la remettre sur le bon chemin, un petit coup de cravache sur l’épaule poussa Vervaine à s’envoler pour le franchir. Emily la flatta à la réception – Bravooo c’est génial. – Mais déjà elle devait se remettre en place, tandis que Vervaine avait repris son galop effréné, car le tronc était à peine 20 mètres plus loin, dans un contour à gauche. Il ne fallait donc pas trop attendre pour reprendre son cheval. Elle était donc bien assise dans sa selle pour reprendre la jument et lorsqu’elle arriva devant l’obstacle, elle était ravie de son abord, il n’y avait pas de problème particulier, et elle n’eut qu’à se mettre en suspension et à bien suivre le saut pour réussir à le passer. Tout comme avant le tronc, elle réceptionna et se mit immédiatement assise dans sa selle, car à nouveau, quelques mètres plus loin, il y avait le contre bas à descendre. De la même taille que celui qu’elle avait monté, elle savait cependant que Vervaine aimait mieux les monter que les descendre. Arrivée devant, Vervaine avait les oreilles pointées en avant et Emily lui laissait les rênes bien longues pour qu’elle puisse utiliser son balancier au maximum et qu’elle puisse regarder le sol où elle allait atterrir. Cependant, Vervaine n’était pas rassurée et voulu marquer un temps d’arrêt, seul l’appel de langue et le coup de talon d’Emily l’obligea à descendre, cependant au lieu de descendre, elle fit un saut comme si elle sautait un fossé pour se réceptionner bien plus loin, mais au moins l’obstacle était franchi et donc Emily, une fois ses rênes repris, elle continua sa course effrénée. Prochain obstacle, le gué. Si Vervaine rentrait facilement au pas et partait au galop ensuite, lorsque la vitesse était plus rapide dans l’entrée, elle avait tendance à bloquer. Mais Emily n’avait pas eu le temps de suffisamment travailler cela pour être rassurée, mais elle allait devoir jouer le tout pour le tout et rentrer au galop. Emily, pour éviter cela, mis ses épaules en arrière et donnait de la jambe, mais cela ne suffit pas. Vervaine, voyant l’eau arrivé et ne se sentait pas assez à l’aise, elle fit donc ce qu’Emily craignait. Elle planta net à deux mètres de l’eau et se mit à reculer énormément. Emily avait eu la chance d’avoir ses épaules en arrière, sinon elle aurait fait un vol plané dans l’eau. Elle essaya de mettre un petit coup de cravache pour la faire rentrer, mais elle se mit à faire des bonds de côtés. Il ne lui restait donc plus que la méthode qu’elle utilisait habituellement. – Tranquille ma puce, on y va molo. – C’était une bêtise d’Emily d’avoir voulu la brusquer, mais elle s’était prise au concours, elle la flatta donc et lui rendit un peu les rênes. Vervaine pu donc tendre le nez pour s’approcher tranquillement de l’eau, puis elle y trempa ses sabots les uns après les autres. Une fois les quatre pieds dans l’eau, Emily reprit les rênes et la renvoya au galop, car il n’y avait plus de souci. Une fois au galop, l’eau faisait du bien aux deux et elle pu aller sauter l’obstacle de 80 centimètre faisant sortie du gué. Sortant du gué, il y avait un petit chemin à suivre en forêt pour arriver à une pointe. Obstacle difficile à aborder, où il fallait énormément de précision et de savoir-faire. Heureusement, pour la club 3, la pointe était très allongée et donc facile à aborder, Emily avait deux solutions, l’aborder bien au milieu et devoir la sauter plus large ou la prendre plus de côté mais éventuellement avoir une dérobade. Elle préféra jouer la sécurité en abordant la pointe bien au milieu, même si c’était plus impressionnant. Mais il faut dire qu’elle était à nouveau à fond dans le concours et ça se passait tellement vite qu’elle n’avait plus le temps de réfléchir. Elle lança Vervaine sur la pointe qui fit une légère touchette des postérieurs sur la face descendante du saut, mais rien de bien méchant, juste assez pour lui faire penser à lever encore plus les pieds la prochaine fois. Mais Emily savait aussi que la jument commençait à fatiguer, elle galopait vite, mais elle était petite comparée à certains autre chevaux, et ce n’était pas facile pour elle de suivre la cadence. – On y est bientôt Vervaine… - Emily continua sa galopade dans la forêt, il ne lui restait dorénavant plus que cinq obstacles à franchir, et déjà, après une légère montée, elle se trouva devant le toit de bergerie. Impressionnant, Emily n’en fit qu’une bouchée, Vervaine avait fait un très gros saut dessus, probablement du à sa touchette d’avant, la cavalière fut légèrement déséquilibrée, mais elle se reprit rapidement. L’obstacle suivant, le deuxième qu’elle redoutait, à nouveau un stère. Mais pour arriver à cet obstacle, il y avait une grande galopade d’abord en légère montée, puis ensuite en légère descente, pour finalement aborder l’obstacle à plat. Emily entendant la jument moussante d’écume, a décidé de faire le galop sans la pousser et même en la retenant légèrement, car elle savait qu’il lui restait encore une grande galopade à faire sur la fin. Après avoir bien retenu la jument, elle arriva face à l’obstacle, cet obstacle qui l’effrayait, elle décida de se mettre bien en face, prendre la crinière et en mettant un léger coup de cravache, elle envoya Vervaine qui sauta sans souci. Si Emily avait pu fermer les yeux, elle l’aurait fait, mais c’était le dernier obstacle qu’elle n’aimait pas, le reste ne serait que du plaisir pour elle. Contrôlant que Vervaine était bien sur le pied droit au galop, elle continua à galoper tranquillement, car après un contour à droite, elle arrivait déjà sur la palissade. A cinq foulées de l’obstacle, elle la poussa pour lui redonner du rythme, le saut se passa très bien, Emily avait réussi à bien la suivre. – Plus que deux. – Le prochain obstacle, relativement proche également était un fossé. Cet obstacle qu’Emily aimait beaucoup sauter, mais pas question de se relâcher pour autant, elle restait concentrée. Arrivant devant, elle retenait légèrement Vervaine afin qu’elle puisse voir où elle mettait ses pieds, Emily quant à elle s’était mise en suspension et n’avait qu’à suivre la jument pour franchir l’obstacle sans encombre. Voilà, l’arrivée était là, à portée de main, il ne restait plus qu’une galopade et une haie à franchir. Elle avait retenu Vervaine sur la fin du parcours pour pouvoir enfin la laisser galoper sur la fin. Elle n’eut qu’à ouvrir la main et faire un appel de langue et immédiatement Vervaine répondit à cet appel, elle sauta en avant et se lança à fond. Le terrain était en légère montée, Emily avait contrôlé à la reconnaissance que le terrain était bon, c’était le cas. Vervaine s’était lancée à fond sur les derniers mètres. Vervaine était à pleine vitesse, sans pour autant embarquer, elle était probablement trop fatiguée pour cela, mais également trop respectueuse. Mais déjà Emily reprenait ses rênes plus tendue pour la faire ralentir, ce serait bête de rater le dernier obstacle. Un dernier contour, et déjà la haie se dévoilait sous leurs yeux. Elle continua à l’approcher bien droit, Vervaine en avant sans pour autant aller trop vite et déjà elle franchissait ce dernier obstacle, déjà c’était la ligne d’arrivée. Passé la ligne d’arrivée au galop, Emily laissa éclater sa joie. – OUIIIIIIIIIIIIIIIIII BRAVO ! – Elle lâcha à moitié ses rênes pour la flatter au maximum. Vervaine était vraiment une jument merveilleuse qui lui avait fait passer par-dessus ses peurs. Elle la remit au trot puis au pas. La jument était écumante, car il faisait chaud également, et ne se fit pas priée pour repasser au pas, le nez par terre. Déjà elle la serrait dans ses bras pour la féliciter.

Le parcours de cross était enfin terminé, la boule au ventre d’Emily avait complètement disparu. Vervaine était toute transpirante, mais c’était le cas également de sa cavalière, ils avaient galopé durant un moment, sauté des obstacles impressionnants, et surtout ils avaient terminé le parcours vivant. Emily était fière de la jument lusitanienne qui avait été impressionnante. Malgré son peu d’expérience, elle avait sauvé Emily sur de nombreux saut tandis qu’elle était laissée à l’abandon. Bref, cette jument était merveilleuse à tout point de vue. Il fallait simplement lui donner de l’attention, du temps et de l’amour et c’était la vraie petite jument parfaite. Bien sûr, elle n’était pas facile car elle a énormément d’énergie et elle avait encore de la peine à la gérer sur les carrés de dressage, mais en cross, c’était exactement ce qu’Emily avait besoin. Une jument rapide, malgré sa petite taille, volontaire et qui ne regarde rien. A condition que le cavalier n’a pas peur de la vitesse et des sauts disproportionnés.

Le temps passé sur le parcours avait été magique en tout cas, Emily n’avait pas eu le temps d’avoir peur et elle avait plus ou moins réussi à faire ce qu’elle avait imaginé durant la reconnaissance. Vervaine ne lui avait pas pris la main et avait fait ce qu’on lui demandait, et même plus. Elles étaient donc toutes les deux à l’arrivée du parcours. Toutes les deux avaient vécus les mêmes épreuves et étaient maintenant fatiguées et transpirantes. Emily était toujours sur Vervaine et la marchait au pas, elle allait la marcher un moment pour lui faire reprendre son rythme cardiaque initiale. Cependant, Vervaine avait encore de la peine à rester calme avec l’agitation autour d’elle. C’est pour cela qu’Emily décida de s’écarter à nouveau de toute cette agitation pour retourner vers un chemin en forêt qui n’était pas utilisé pour le cross, ainsi elle pourrait marcher Vervaine dans le calme plus facilement. Emily du passer en travers plusieurs stands pour arriver à un petit chemin qui donnait à la forêt. Une fois sur un petit chemin en herbe à travers des arbres, Emily pu laisser les rênes toutes longues à sa monture qui pu alors s’étendre complètement. Elle était fatiguée et ça se comprenait bien, mais l’air frais des arbres faisait du bien aux deux complices. Vervaine avait repris ses habitudes d’avant le cross, elle regardait partout et se mettait à trottiner au moindre petit bruit bizarre, mais elle y mettait beaucoup moins d’énergie que d’habitude. Emily fit prendre à Vervaine une boucle qui durait 20 minutes, ainsi lorsqu’elle aurait terminé ce tour, elle la ramènerait à son box pour s’en occuper pleinement. Emily déchaussa ses étriers et laissa ses jambes descendre, elle était courbaturée mine de rien et finalement décida de faire marcher Vervaine en étant à côté d’elle, ainsi elle pouvait également se dégourdir ses jambes. Elle fit arrêter la jument et mit pied à terre, puis elle dessangla de trois trous et enleva les muserolles afin que la belle grise puisse ouvrir sa bouche à sa grise. Lorsque le cavalier était à pied, Vervaine ne faisait plus d’écart, ou très rarement, elle se reposait complètement sur son guide, et c’était très agréable de la marcher. Emily prenait plaisir à être à ses côtés, seule avec elle dans la forêt, l’air était frais et elle avait enlevé sa bombe pour la tenir dans sa main libre, ses cheveux étaient collé entre eux, un bon bain serait le luxe ce soir. Mais pour le moment, elle allait continuer de s’occuper de Vervaine. Elle la laissait marcher à son rythme et regarder tout autour d’elle, tandis qu’elle surveillait qu’elle puisse reprendre son souffle correctement. Lorsqu’Emily finit son tour, elle se dirigea à nouveau vers la zone de départ tout en tenant Vervaine, pour voir qui est-ce qui allait partir à sa suite. Elle regarda le départ du prochain couple cavalier – cheval, puis après avoir vu le premier saut, elle se dirigea vers l’écurie afin que Vervaine puisse se reposer. – Tu sais que tu as été juste magnifique, parfaite. Tu es une grande star. – Emily laissa encore passé deux cavalières en tenue de concours qui se dirigeaient vers la zone de départ, puis elle rentra dans l’écurie pour aller faire la suite des soins à Vervaine.

Vervaine était maintenant de retour à son box, son rythme cardiaque était revenu à la normal, et Emily était en train de désangler pour lui retirer la selle. Une fois la selle dans ses bras, elle la déposa sur le support devant son box, là elle regarda Vervaine qui avait énormément transpiré, et les marques de transpirations étaient bien présentes sous la selle. Elle lui retira ensuite son filet afin qu’elle puisse enfin mâchouiller tranquillement le foin qui était dans son box. Puis elle lui retira les protections qu’elle avait mises aux membres ainsi que les cloches et les déposa devant le box. – Oh je n’en ai pas encore fini avec toi tu sais, on en est même encore loin. – Elle alla lui chercher son licol et sa corde et la lui mit, après l’avoir réglé, elle amena la jument sur la place de douche – pansage au dehors de l’écurie. Il faisait grand beau et encore chaud et Emily allait pouvoir la doucher. Mais avant cela, après l’avoir attachée, elle lui regarda les pieds pour voir dans quels états ils étaient ainsi que si elle avait perdu un fer. Ce n’était pas du tout le cas, et Vervaine n’avait presque rien sous les pieds, un petit coup de cure pied et tout était en ordre. Suite à cela, elle regarda la jument sous toutes les coutures, des oreilles, sous le ventre, aux bas des jambes pour contrôler si elle n’avait pas une blessure. Elle n’avait pas eu l’impression qu’elle s’était cognée durant le parcours, mais une petite blessure pouvait arriver très rapidement. Heureusement, et avec soulagement, Emily ne découvrit aucune blessure, même minime. Par contre, elle était très sale et elle la contrôlerait encore une fois après la douche. Elle prit donc le tuyau de douche et elle commença à gicler les sabots de Vervaine. Bien évidemment, même fatiguée elle se mit à danser sur place à la manière des ibériques, elle n’aimait pas trop l’eau, pourtant elle allait lui faire que du bien vu l’effort qu’elle a fourni. Après avoir mouillé les antérieurs, elle lui gicla les postérieurs puis remonta tranquillement sur le corps au complet de la jument. Elle se calmait au fur et à mesure, chose étonnante, mais apparemment elle prenait plaisir pour une fois à cette douche. La douche sur tout le corps lui fit vraiment du bien et lorsqu’elle eut fini un côté, elle poussa Vervaine pour lui faire l’autre côté, en commençant à nouveau par le bas des jambes. Emily se sentait également rafraichie de recevoir des gouttelettes d’eau sur elle. La jument semblait prendre plus de plaisir et Emily pu donc ainsi prendre son temps pour bien la rincer de partout. Lorsqu’elle lui a fait tout son corps, elle arrêta le jet d’eau et prit le couteau de chaleur pour lui enlever le surplus d’eau qu’elle avait sur le corps. Il faisait très chaud et elle allait bientôt être sèche. Mais suite à cela, elle reprit le jet pour lui doucher les jambes plus longtemps pour favoriser la circulation sanguine. Elle s’agenouillât donc à ses côtés et lui doucha chaque jambe plus de cinq minutes en faisant bien attention de doucher en montant puis en descendant ses membres. Vervaine trouva cela sympa les deux premières minutes puis ensuite elle ne fit que bouger, mais Emily la laissa se mouvoir comme elle le voulait et elle continua à doucher comme si de rien n’était. Après avoir fini de lui doucher les membres, elle alla prendre une éponge et l’humidifia afin de pouvoir lui nettoyer la tête. La jument était à nouveau comme d’habitude, blanche et brillante de propreté, on ne dirait pas qu’elle sortait d’un cross.

Emily avait bientôt fini ses soins, mais il lui restait encore une chose à faire, afin d’éviter qu’elle n’engorge à cause de l’effort, elle alla chercher une boîte d’argile. Avant de lui mettre de l’argile, elle voulait attendre qu’elle soit bien sèche, et au lieu de la laisser sécher ici, attachée à la place de douche, elle fit comme ce matin, elle l’emmena brouter dans un coin d’herbe au soleil un peu plus loin. Vervaine s’en donnait à cœur joie, et après cinq minutes, elle se mit à gratter le sol, et avant qu’Emily comprenne quelque chose, Vervaine était couchée par terre en train de se rouler. – ça fait du bien ça ! – Emily la laissa se rouler sans souci, elle allait pouvoir se salir, ça ne dérangeait plus la jeune femme. Après qu’elle se soit relevée, elle la laissa encore manger un moment avant de venir la remettre à la place de douche. Ensuite, Emily prit une brosse pour lui enlever la terre sur les jambes et contrôla encore qu’il n’y avait aucune plaie sur les membres, là où elle allait poser l’argile. Lorsque ce fut fait, elle lui en appliqua sur les quatre membres. Elle lui en tartina bien sur les jambes, grace à cela, Vervaine n’allait pas engorger le lendemain. Cependant, elle n’allait pas faire une grosse séance demain, c’était encore Emily qui s’en occupait demain, et elle allait simplement la sortir en balade tranquillement au pas pour la faire bouger et la mettrait au paddock le reste du temps pour qu’elle prenne du bon temps.

Lorsque l’argile fut appliquée et un peu sec, Emily prit encore le temps de faire pleins de caresses à Vervaine. C’est à ce moment-là qu’elle remarqua qu’elle ne lui avait pas enlevé ses tresses. – Je suis fatiguée aussi, encore demain une grosse journée et après je dors toute la semaine. – Elle s’appliqua donc à lui enlever la tresse du toupet en premier, de la crinière puis de la queue. Ses crins étaient maintenant tout ondulés. – Tu as vraiment été géniale Vervaine, tu m’as vraiment emmené plus loin que ce que j’espérais. Tu as bien mérité ta journée de repos demain. – Elle défit donc le nœud qui la retenait puis la ramena à son box. Elle contrôla qu’elle n’avait rien oublié, et c’était le cas, elle lui retira donc le licol et alla lui chercher énormément de carottes qu’elle lui mit dans la mangeoire et lui donna à la main. – Allez ma merveille, à demain. -