CSO - Elise Middleton

Les deux plus grosses épreuves à mes yeux étaient enfin passées. Il est quatre heure du matin et en me levant je suis toute radieuse car c'est la dernière fois que je me lève à une heure si tôt , même d'ailleurs plus tôt que d'habitude pour avoir le temps de placer Idalgo du Soleil Levant , la monture que j'avais choisie pour l'épreuve de Saut dans le paddock du lieu de l'épreuve. Je n'avais jamais entendue parlée d'Idalgo avant le concours complet , mais lorsque j'eus l'annonce qu'il y avait un concours , une fille parlait avec une camarade en disant qu'elle prendrait peut être Idalgo car il est réputé. Il ne me manquait à ce moment là qu'un cheval pour le Saut et sans plus attendre , je me suis précipitée aux inscriptions. Revenons au moment présent. Je fait mon lit avec une couverture blanche à carreaux blanc. J'enfile ma tenue d'équitation et mange un bon déjeune très rassasiant. Je prends ma boîte de pansage sur le rebord à côté de la cuisine avant de prendre la porte . Montant dans ma décapotable je prends la direction de Seventh' Heaven Stables : Les écuries du Septième Ciel afin de préparer Idalgo et le mettre dans le Van pour un court voyage.

J'arrive aux écuries du Ciel , et je gare ma voiture en effectuant un creno sur la rue principale. Prenant mes affaires dans le large coffre de mon véhicule , j'emboîte le pas vers la porte , que j'ouvre en entendant le grincement. Marchant dans l'allée principale des écuries du Septième Ciel , je m'adresse tout d'abord à la direction qui me fait signe d'un peu activer car je suis une des dernières concurrentes présentes et que le chauffeur n'attendra pas éternellement. Je cours donc dans tout le centre jusqu'à rejoindre l'allée où il se trouve Idalgo , en ralentissant le mouvement. J'arrive devant son box et j'aperçois un beau cheval crème mangeant tranquillement. J'avance encore d'un pas et le bellâtre retourne son regard dans ma direction jusqu'à hennir d'excitation. Ouvrant la porte du box , je vais en direction du bel étalon afin de lui faire un léger câlin. D'abord , Idalgo recule d'un pas , mais me reconnaissant par la suite , il s'approche de lui même et se laisse faire. Rigolant , je lui ébouriffe la crinière juste avant de saisir ma mallette de pansage , soigneusement déposée dans le recoin du box. Je l'ouvre en entendant un petit "clic" et je prends l'étrille bleu se situant à l'intérieur.

Caressant l'encolure de la main gauche en même temps , je brosse en rond le corps du beau et évitant les pattes. Reposant la belle étrille bleu , je prends cette fois ci la brosse dur , ce qui fera tomber au sol les saletés décrochées par l'étrille et je pourrai faire quelques peu les pattes. Après avoir passée la brosse dure sur toutes les parties mentionnées auparavant , je prends la brosse tête , pour frotter le chanfrein du bel étalon couleur crème. Après ceci , pour terminer le pansage du corps en beauté , je peaufine le poil du beau en prenant ma brosse douce , également bleu. Je frotte donc dans le sens du poil jusqu'à obtenir un résultat plus que satisfaisant. Je m'attaque par la suite à la crinière , que je démêle à l'aide d'une étrille spécialisée , qui me fais allée plus vite. Et pour terminer le tout , la queue , et le démêlage touche à sa fin. Je veux donc mettre un beau licol rouge et blanc à Idalgo mais celui-ci refuse , relevant la tête. Prenant mon air de chien battue , je lui demande donc gentiment de se laisser faire , et après avoir examiné ma mine , il s'en donne à coeur joie. Finalement , avant de passée au Van , je fais un petit tour très vite dans les écuries car j'avais été rapide pour le pansage. Tenant le licol d'Idalgo fermement , je me dirige vers les installations du centre.

Arrivant vers le rond de longe , Idalgo semble intrigué par tout et ne cesse de gigoter dans tous les sens possible. Je lui caresse le bout du museau pour attirer son attention vers moi plutôt que de bouger à ne plus en finir. Je visite le reste des installations , avec quand même un pas rapide , et j'arrive à la fin du parcours , sur la parking où m'attend le conducteur du camion attribué à Seventh' Heaven. Je signale au conducteur de l'engin que je place Idalgo dans le dernier Van , étant le seul de libre. J'arrivais à quelques pas quand je vois une autre cavalière arriver , avec son regard à glacer le sang. Elle regarde le Van directement et je me précipite donc avec Idalgo qui n'hésite pas à passer au trot. J'arrive avant la fille qui n'est finalement pas plus âgée que moi mais j'arrive en premier et je le fait rentrer à l'intérieur. La fille passe devant moi , toujours la tête haute . Je fais un dernier bisou à Idalgo , et je referme la porte du Van , en rajoutant un cadenas avec mon code personnel. Par toute politesse , je souhaite bon voyage au chauffeur et je monte dans ma décapotable. Je démarre le moteur et en route pour une cinquantaine de kilomètres. J'écoute tellement la musique , sur ma radio préférée , que le trajet passe très vite , et je suis enfin au concours. Le camion étant arrivé peu avant moi , je me précipite au dernier Van après avoir effectuer un creno dans la rue principale. Idalgo regarde par la fenêtre et m'aperçois , tout joyeux.

J'ouvre donc délicatement la porte en effectuant le code de mon cadenas , et Idalgo essaye de sortir par tous les moyens possible , mais je lui barre la route , en m'imposant fermement et en l'attrapant avec le licol blanc et rouge. Le beau crème ravale sa fierté et me suis , toujours la tête haute. Le parking étant directement relié au centre , je passe par le petit chemin et arrive directement vers l'accueil où je vois devant , un petit panneau d'affichage en bois , avec un stylo attaché. Je m'y approche , toujours en compagnie du bel étalon , et je vois la liste des prénoms des candidats avec certains , où c'est marquer "Arrivé(e)". Je pointe avec mon doigt jusqu'à mon nom , et je marque que je suis bien arrivée. Sans plus attendre , je me dirige vers l'allée principale des boxs , juste en face. J'arrive devant un charmant box , dans les contours de portes sont de la même couleur que la robe du tout beau. Le faisant entrer à l'intérieur , il ne cesse de gigoter , et je finis donc par lui enlever le licol , en refermant la porte. Je saisis ma boite de pansage où il y a mon étrille , que j'enfile dans la main droite pour brosser le corps et par la suite dans la main gauche pour l'encolure. Après ceci , je prends la brosse dur , et frotte dans le sens du poil , en incluant les pattes. Et pour peaufiner le poil , j'utilise ma brosse douce , et mon cheval est tout à fait radieux.

Étant pressée , je me dirige droit vers la sellerie et attrape l'équipement classique de l'étalon , retournant comme une flèche au box , où Idalgo sort la tête gentiment en m'attendant. Je souris et lui caresse la crinière. Je dépose le tout sur la porte du box , et démêle la crinière et la queue d'Idalgo. Les crins sont très emmêlés , les uns les autres. Après ceci , je m'approche d'Idalgo , le filet en main et celui-ci , à ma grande surprise ouvre tout seule la bouche , je lui enfile donc le mors. Je passe le têtière par dessus ses oreilles et rattache les parties restantes. Je prends le tapis noir avec les contours rose du beau crème et lui met sur le dos . En suivant , l'amortisseur et enfin la selle. J'attrape la sangle sous le ventre d'Idalgo , et la rattache au deuxième cran, sans que je n'ai rien a redire au beau. Je dé-garrote en avançant la selle et le reste et le loulou est enfin prêt. "Prêt pour une détente mon gros ? ". Le charmant cheval approuve en fournissant un petit battement de tête. Je prends les rênes se situant par dessus son immense encolure et en route pour la carrière de saut pré-destinée à la détente , sans vraiment savoir où elle se situe. C'est toujours avec le sourire , que je la cherche avec une charmante compagnie.

Je voyais bien qu'Idalgo est de plus en plus excité. En effet , il pointe ses oreilles bien en avant , en commençant à avoir des naseaux de plus en plus dilatés. Tout le long du chemin , ne sachant pas vraiment où je vais , j'essaye de le calmer en lui caressant l'encolure et lui donnant une ou deux friandises au passage , mais pas plus. "Idalgo... Il faut te calmer mon grand , garde ton énergie pour le show' de tout à l'heure.". Je prononce ces phrases avec une telle tendresse qu'Idalgo ne semble pas y croire au premier abord mais par la suite il comprend. Il se calme peu à peu jusqu'à ce que j'aperçoive le panneau indiquant la petite carrière de détente , où il est parfaitement calme et à l'écoute. Nous continuons donc notre chemin , allant de l'avant et nous arrivons donc à l'endroit pré-destiné à la détente avant l'épreuve de saut. Savant tant bien que mal que la détente n'est pas l'épreuve de Saut , je commence peu à peu à devenir anxieuse , au fil de minutes ce qui m'inquiète. Je relativise et m'approche en douceur de la carrière que j'ouvre du bout des doigts , comme si c'est du poison. Ma peur as toujours prise le dessus , mais là , je n'ai pas le droit à l'erreur et je me colle contre Idalgo , ce qui me détend davantage.

La carrière de saut est équipée tout de même des lettres , ce qui m'avantage au mieux pendant cette détente , en espérant qu'elles y soient également dans le lieu de l'épreuve. Arrivant au milieu de piste , côte à côté avec Idalgo , je règle la sangle deux crans plus haut et m'occupe de régler les étriers. Pour ce fait , je descends les étriers en les faisant glisser le long des étrivières puis je glisse la main sous le petit quartier et tends le bras. De l'autre main, j'amène l'étrier sous mon aisselle. L'étrivière doit être tendue lorsque la semelle de l'étrier touche l'aisselle. Je règle donc l'étrivière en la raccourcissant de plusieurs trous.Je m'assure par la suite que les deux étriers sont à la même longueur. Puis , je monte en selle , énergiquement.Une fois à cheval, j'ajuste ce premier réglage. Chaussant les étriers, j'essaye de me mettre en suspension, et me rassois , trouvant la longueur parfaite. J'ai régler les étriers plus court que la moyenne pour amortir sans difficulté les sauts. Me voilà prête , et je démarre de X au pas , en donnant une légère pression de mollets , face à A. Je prends main droite , rênes longues et effectue quelques tours de pas puis de retour en A , j'arrête le beau pour vérifier que l'arrêt ne demande pas à être re-travailler davantage.

Effectivement , l'arrêt me semble des plus correcte et je redémarre , directement au trot , en raccourcissant mes rênes et en les ajustant le long du tour. J'avais quelques peu appris à Idalgo de rester dans le contour du manège , ce qui me laisse le temps de régler les légers détails concernant les rênes. Continuant avec mes rênes au contact de la bouche , je trotte enlevé un tour sur deux avec le trot assis. Le trot assis n'est pas l'allure que je préfère , mais j'avais décidée quelques jours auparavant de varier les allures lors de l'épreuve , et de ne pas toujours effectuer la même. Par la suite , en E , je prends le galop , une allure à trois temps à l'aide d'une pression de mollet forte. Je m'incline donc légèrement vers l'avant , de telle manière à ce que mes fesses soit un petit peu soulevées. Et enfin , avant de reprendre le pas , je pars au grand galop , sentant l'air contre mon visage. Je souris de plus belle et repasse au trot , puis au pas , en flattant l'encolure du beau crème. Dans la petite carrière , deux personnes volontaires m'installent deux obstacle : Un oxer et un croisillon , tous deux des plus basiques. L'oxer se situe en L et le croisillon en I , soit à la suite. Étant sur E , j'effectue le tour au trot jusqu'à A , où je tourne en écartant ma rêne droite.

Idalgo appréhende l'obstacle pendant l'approche et lors du saut , je fixe un point par delà l'obstacle pour ne pas regarder vers le bas , en gardant le dos bien plat et mon centre de gravité à la verticale du cheval avec toujours mes fesses légèrement relevées , tandis-que le dos d'Idalgo forme un arc appelé "bascule" , ce qui lui permet de franchir l'obstacle d'un mouvement fluide , ses antérieurs repliés contre le poitrail. La tension des muscles et des membres est minimale et la position confortable à mon égard. Lors de la réception , je me rassois en douceur pour que mon poids ne porte pas brutalement sur l'avant-main du bel étalon crème. Mais une fois l'obstacle franchie , je n'ai pas le temps de me détendre que je lève les yeux et me dirige droit sur le croisillon qui se trouve en face de nous. Tout en restant concentrée , je franchie le croisillon de la même manière que l'obstacle précédent , et surtout je reste concentrée. Une fois les deux obstacles franchis , je repasse Idalgo au pas , en flattant son encolure et en lui parlant gentiment. Je renouvelle l'exercice en repartant au trot , et j'essaye d'avoir bien une position adéquate pour Idalgo. Flattant de nouveau l'encolure crème du cheval je lui fais un gros câlin en me penchant en avant , ce qu'il semble apprécier.

La carrière étant ouverte , j'aperçois deux personnes nous regardant , et je ne fais donc que sourire , en me repositionnant en milieu de piste , pour mettre pieds à terre. Après avoir reprise le contact avec le sol , je passe les rênes par dessus l'encolure , toujours souriant au petit public et parlant à Idalgo." T'as été super pour cette détente mon beau , j'espère que auras autant d'énergie et de confiance en toi durant l'épreuve ". Idalgo semble tout comprendre ce que je raconte et je lui parle longuement sur le chemin du retour. Il est 11 heure 20 et je rentre dans l'allée , faisant rentrer le cheval dans son box , tout gentiment. Mais soudain , quand mon regard se détourne du box , je découvre les deux personnes m'observant lors de ma détente , et elles s'approchent à vue d'oeil. Entrant dans le box , je m'enferme à l'intérieur avec Idalgo , mais les deux étrangers viennent à ma rencontre. S'adossant sur la porte , l'un d'eux me dit : " C'est un beau cheval que vous avez là. " tout en enlevant son chapeau de paille. " Effectivement , Idalgo est l'un des plus beaux chevaux que j'ai pu rencontrée "dis-je l'air un peu gêné. Le bonhomme le caresse puis s'en va , avec son acolyte en direction de l'accueil visiblement.

Regardant Idalgo , l'air perturbé , je prends le soin de dire : "Tu..Tu sais ce qu'ils nous voulaient mon beau ? ". Le bel étalon hennit d'un air négatif , mais je relève les épaules , ignorant les évènements. Idalgo me regarde , puis regarde la paille au sol. "T'es futé hein ? D'accord je t'enlève le filet pour que tu puisse manger en toute sérénité , mais ne te gave pas trop d'accord ?" dis-je en rigolant. J'accroche le filet à l'extérieur du box , et fait de gros câlins à Idalgo. " Soit fort ♥ " tout en refermant la porte derrière moi. Je jette un dernier regard à l'intérieur du box , et je me dirige à la carrière de l'épreuve, pour faire une reconnaissance de parcours.

Les mains dans les poches de mon Jean , je vais en direction de la carrière de saut , que je n'avais pas osée aller voir avant la reconnaissance du parcours. Elle se situe à quelques mètres de l'accueil et en la découvrant j'en reste bouche-bée. Je n'aurai jamais pu imaginer une carrière aussi grande ! Je reste donc planter quelques minutes au sol , mais j'avance de nouveau et en voyant qu'il n'a pas les lettres c'est un peu le choc. Les lettres servent à mes guider dans le sens de savoir quand je suis au milieu etc... Il faut donc faire sans , mais c'est comme ça. J'entre dans la carrière , et les obstacles étant déjà disposés avec leur numéro dessus , je trace le parcours à pieds , dans le sable. Après ceci , je ressort , et passe devant l'accueil et j'entre pour m'asseoir quelques instants , et je vois l'énorme horloge au dessus des guichets et je vois : 12 heures . Le bruit de l'horloge retentit. Je suis déçue , je ne peux pas me poser quelques secondes que je dois déjà y retourner. C'est le dur cycle de la vie. Levant mon postérieur , je me re-dirige vers l'allée principale , Idalgo m'attend fièrement, la tête en dehors du box. Je lui caresse le bout du museau et attrape le filet. À sa vue , le cheval se recroqueville dans son box , et j'ouvre le loquet , en approchant doucement. "Idalgo...Idalgo... , viens là... Il ne nous reste plus beaucoup de temps..." dis-je désespérément.

Voyant ma réaction , Idalgo s'approche de moi , la tête basse , comme si il est désolé. Je lui enfile le filet rapidement , et re-sangle , sans qu'il gigote. Je le flatte , en retrouvant le sourire. "En piste !". Idalgo hennit est nous sommes partis , laissant le box ouvert. J'arrive devant la carrière , et à cette épreuve , il semble y avoir beaucoup de monde. La file pour les candidats passant est sur ma gauche , et je m'y faufile discrètement. Il y a une candidate devant moi , Lea Brooks , ma seule adversaire par ailleurs. Elle m'adresse un sourire avant que quelqu'un prononce son nom , et hop elle part comme elle est venue. Je m'avance un peu plus pour observer sa prestation. Puis , à la fin , elle sort et passe à côté de moi , le sourire aux lèvres. Je regarde donc sa fidèle monture mais soudain j'entends : " Elise Middleton , accompagnée de l'étalon Idalgo Du Soleil Levant ! ". Les applaudissements se font entendre et je monte sur le dos d'Idalgo , d'un bond très énergique. Je pars sur la piste , plus déterminée que jamais. J'entre donc et face à moi se trouve déjà le premier obstacle , dans une ligne droite. Il s'agit d'un oxer assez basique , de 80 centimètres de hauteur et 90 de largeur.

Idalgo a le temps d'appréhender l'oxer , et je me penche légèrement en avant , de manière a soulever mon postérieur. Je regarde loin devant et fixe un arbre au loin. Lors du planer , troisième phase du saut , je veille à ce que mes mains accompagnent l'extension de l'encolure et à la réception , je me rassois délicatement dans la selle , confortablement. Ne me détendant toujours pas , j'ai le regard rivé sur le virage qui m'attend. D'un geste naturel , je plaque ma jambe droite contre le flanc du beau afin qu'il comprenne qu'il doit tourner , ce qu'il enchaîna très bien. Je refais donc la même chose pour le virage suivant tout en flattant l'étalon , sous quelques applaudissements du public à ma gauche. C'est exactement quand j'ai effectuer le virage que je me détend. À la vue d'un vertical , l'obstacle le plus simple du monde malgré que celui-ci soit grand , je me détend complètement et Idalgo semble le ressentir : il effectue un bond énergique au dessus du vertical , avec une réception des plus douces. Mais ce n'est pas ça qui va me détendre complètement. À perte de vue s'étend une palanque , que j'avais déjà rencontrée sur l'épreuve de cross. Le cheval étant concentré sur le sommet de l'obstacle , je comprends très bien qu'il ne me fera pas un refus. Mon hypothèse est vrai. Je garde le dos bien plat ainsi que mon centre de gravité à la vertical d'Idalgo et celui-ci franchit parfaitement l'obstacle qu'est la palanque .


Le prochain virage étant imminent , j'écarte cette fois ma rêne vers la droite , gardant toujours le contact avec la bouche d'Idalgo. L'étalon effectue une courbe assez étrange , reliant directement à l'obstacle quatre qui n'est d'autre qu'un mur de quatre vingt centimètres de hauteur. Le temps d'arriver à celui-ci , j'ai largement le temps de repasser au pas , ce que je fais. Quelques minutes après , je repasse au trot enlevé puis au galop.L'obstacle n'est pas impressionnant , il est bien plus. La peur me prenant , je me cramponne du mieux que je peux sur Idalgo , et je l'accompagne durant le saut , une chance qu'il l'est franchit. Je continue la sorte de courbe ce qui forme un S en tout , et dans une ligne droite , se trouve un bidet , bleu et blanc en l'occurrence , ce qui me rappelle l'eau , en environnement où je me sens bien. En le franchissant , je ne sais pas si c'est le fait que je soit trop détendue où nom , mais l'étalon crème qu'est Idalgo fait tomber une barre. Lui et moi entendons quelques "Ooooh..." provenant de l'opposé de la piste , mais pour lui montrer que ce n'est qu'une simple erreur et qu'il ne faut pas se décourager , je flatte l'encolure d'Idalgo , comme si il avait effectuer l'obstacle au mieux , mais il a fait ce qu'il a pu après tout. Par la suite , je fais un demi-cercle vers la gauche en plaquant ma jambe intérieur contre la sangle , incitant Idalgo à virer vers la gauche où nous nous trouvons face à deux obstacles s'enchaînant : Oxer (80 cm hauteur/90 cm longueur) et un vertical (80 cm hauteur) : deux obstacles étant la base du saut et n'étant pas plus grand que ceux vu précédemment.

Repassant au trot enlevé , je vais pour franchir les deux obstacles.Franchissant l'oxer naturellement , je reste concentrée en me rasseyant et j'utilise mon assiette pour propulser le cheval et entretenir le rythme. Après cette foulée d'obstacle , je continue toujours le prolongement d'une courbe , arrivant à l'obstacle numéro sept : le SPA. L'obstacle le plus impressionnant à mes yeux , surtout à vue de sa taille. Le Spa va vers le haut à n'en plus finir , et je met tous mes espoirs en Idalgo . " Vas-y mon beau , je sais que tu en es capable. Tu auras de plus le droit d'avoir une carotte à la sortie.". Au son de "carotte" , le crème semble être convaincu de le franchir pour moi et me fait un saut des plus extraordinaires. Il fait tomber deux barres , mais qu'importe , en sautant ce SPA , j'avais l'impression de me sentir pousser de ailes. Ayant la larmes à l'oeil je caresse fort le beau en même temps que j'effectue en virage vers la droite en direction de la haie. Après avoir franchie le SPA , tout me semble possible , j'en reviens même à penser que la haie est minuscule arrivant devant. Idalgo l'appréhendant , par la suite , je n'entrave en aucun cas les mouvements d'appels du cheval et l'accompagne durant le saut , manquant de manger sa crinière pour faire court. Effectuant un grand cercle , j'arrive au numéro neuf , d'obstacle bien sûr , qui est la deuxième palanque.

Ayant franchie la première sans aucuns problèmes , j'effectue celle-ci avec beaucoup de sérénité , aisément. Virant vers la gauche , j'arrive vers le deuxième bidet , quand un oiseau viens en notre direction , propageant son son qui n'est pas des plus beaux. Idalgo semblant distrait , saute l'obstacle de travers à mon grand regret. Tenant les rênes d'une main , et gardant une tenue des plus correcte , je chasse l'oiseau poliment en lui donnant une tape , et celui-ci pars immédiatement , se perchant sur un arbre à proximité. En suivant , j'effectue un très grand demi-cercle pour ne pas exagérer , et me retrouvant dans une diagonale , je vois à nouveau deux obstacles s'enchaîner , toujours deux obstacle simple visiblement. M'approchant un peu plus , je constate qu'il s'agit tout bêtement d'un vertical , similaire à celui se situant dans la première foulée d'obstacle , et une haie , assez grande en soie. Restant toujours concentrée et regardant loin devant moi , j'arrive à franchir les obstacles avec le plus grand calme possible , ce qui me détend pour l'arrivée. Franchissant le dernier vertical , le sourire me monte aux lèvres et je m'arrête , repassant d'abord par le pas. Idalgo s'arrête fièrement , les membres formant un rectangle parfait , et je salue par pure politesse. Je descends d'Idalgo et je prends les rênes , regagnant la sortie.

Regagnant les portes de la sortie , je ne sais plus où donner de la tête. Mais mon regard se pose sur Idalgo , et je le caresse quand une phrase me vient à l'esprit. "Chose promise , chose dût.". Tel est le dicton. J'avais effectivement promis une carottes au bellâtre , et je vais en direction de l'allée de boxs , pour lui donner calmement. Arrivant au box , je le fais entrer , et le dé-sangle de quelques trous avant de saisir la carotte dans mon sac. À sa vue , Idalgo tourne en rond dans le box , les naseaux dilatés et le blanc de son oeil visible , tout excité en gros. "Mais oui tu vas l'avoir ta carotte ! " dis-je en rigolant. D'un air satisfait , le bel étalon se détends et attend gentiment sa carotte le temps que je la découpe. Un à un , je donne des bouts de carotte , en attendant bien qu'il l'avale , car trop gros , cela pourrait être dangereux. Une fois quelques bouts de carotte engloutis , je le ressort , pour le faire récupérer. Idalgo semble d'aplomb et me suis tout joyeux , en direction de la carrière où j'avais effectuée également sa détente.

J'arrive à quelques mètres de la carrière de l'épreuve et en voyant le concurrent passé dans l'endroit , je détourne du regard et me penche vers la carrière située en face de moi , me tendant grand les bras. Voyant le chanfrein plein de sueur , je dis : " Une petite récupération s'impose ! " en caressant celui-ci.Nous pénétrons donc dans la petite carrière , et je remonte les étriers en m'arrêtant vers le milieu. Je tiens les rênes et le caresse fortement. Je pars au pas , toujours à côté de lui et effectue quelques tours , avec des diagonales. Un tour sur deux et une diagonale sur deux , je pars au trot , afin de varier. Par la suite , passant par le milieu , sur la lignée de X , Idalgo effectue des foulées de barres à plusieurs reprises. Voyant la mine dépitée d'Idalgo l'air de dire : "C'est finit le supplice ? " , je l'arrête et le caresse fort , malgré qu'il me chatouille le dos. Gigotant , je me redresse et lui tapote l'encolure , d'un geste amical. " Tu serais pas un peu feignant ma parole ? J'ai jamais effectuée une si petite récupération , mais enfin bref... " dis-je en soupirant. Je me reprends et je le raccompagne jusqu'au box en piétinant et en le gavant de câlins.

Arrivés au box du grand dadet , je lui enlève le filet et lui met le licol en collier. Et pour le soulager de ce fardeau , je lui enlève la selle , en détachant d'abord la sangle. Puis , je dépose le tout sur la porte du box , et Idalgo semble heureux , il bouge de partout. Je le calme en posant délicatement ma main sur l'encolure. Après quelques minutes qu'il mange , je claque de la langue pour attirer son attention et lui donne une petite friandise. Après ceci , je dis : "Bon je crois que tu es assez rassasié maintenant !" avec une pointe d'ironie. Le cheval relève la tête de son tas de paille et me fixe longuement , jusqu'à reprendre son repas. J'attrape l'étrille dans ma mallette. Celle-ci est d'une couleur bleu , très flash mais que j'aime beaucoup. L'enfilant dans la main gauche , je brosse en rond l'encolure du bellâtre et la met dans la main droite pour le reste du corps , en n'incluant bien sûr pas les pattes. Par la suite , prenant la brosse dur en main , je fais tomber la saleté maintenant décrochée du poil au sol , en brossant dans le sens du poil. En finissant le pansage du corps avec la brosse douce , j'entends un bruit qui m'interpelle. En déposant donc la brosse , je jette un oeil intrigué à l'extérieur du box.

Là d'où le bruit provient , je constate que deux jeunes filles douche un cheval , où plutôt le douche entre guillemets. Effectivement , au lieu d'arroser le cheval , elle joue avec le jet , en se mouillant toutes deux. En voyant l'eau , ça me rappelle quelque chose , et d'un air désolé je me retourne vers Idalgo : "Heu... ça te dit une douche , pépère ? " . Le cheval relevant la tête d'un air joyeux , j'en déduit qu'il approuve complètement. Lui remettant le licol rouge et blanc sagement choisi avant le départ , je m'engage dans l'allée avec Idalgo à mes côtés , jusqu'à l'endroit où les deux filles exécutent leurs prouesses aquatiques si l'on peut dire ça comme ça. Arrivant près d'elle , je m'arrête et elles comprennent que j'aimerai doucher mon beau cheval crème. D'un air gêné , l'une deux me dit : " On...On a bientôt finie ! " tout en ré-haussant le ton. Je patiente tranquillement en faisant quelques câlins à l'étalon à mes côtés , et les filles terminent la douche du beau bai devant moi. Les trois s'en allant discrètement , je prends la place et attache Idalgo au poteau qui n'a pas l'air très solide à première vue , mais je fais avec. Saisissant le jet dans mes deux mains , je l'ouvre et commence la douche du beau.

J'attaque d'abord les membres puis je remonte au fil et à mesure. Au pansage , la crasse et la saleté n'étant pas toute partie , j'enlève le maximum et referme le jet. Je prends le savon à ma gauche , qui sent le basilic et l'abricot , une odeur très agréable. J'en met quelques peu sur l'éponge se situant à côté , et nettoie le corps d'Idalgo. Après qu'il soit couvert de mousse , je ré-ouvre le jet et nettoie chaque bulle de savon. Le corps d'Idalgo ruisselant d'eau , j'attrape la première serviette que je vois et je sèche chaque membre pour éviter une quelconque crevasse. Le bellâtre étant très beau , je m'en vais sur le parking , où le Van du départ l'attend. Idalgo appréhendant de rester enfermé , je le calme en lui murmurant quelques mots à l'oreille , tout gentiment. Je le place dans le troisième Van , très coloré par ailleurs , étant orange flash , très flash. J'attache Idalgo le temps que je règle deux trois chose. Je remplis sa '' buvette " , lui donne un peu de foin et autres préparatifs. Après avoir finie ces tâches , je détache Idalgo en refermant la porte du Van soigneusement. Retournant dans l'allée principale , je rassemble les affaires de sellerie du beau crème , ainsi que mes affaires et les déposent à l'arrière du camion , rejoignant mon véhicule , en direction des écuries , pour aider les palefreniers à sortir les chevaux.