VAUBAN DU MOUZON

C’était déjà ma troisième semaine dans cette écurie. Aujourd’hui j’avais décidé de venir de bonne heure pour pouvoir être tranquille pour m’occuper de Vauban, le cheval qui m’était attribué cette semaine. Il était donc 9h et je rentrais dans l’écurie. Son boxe était presque tout au bout. En passant dans l’allée, je ralentis devant le boxe du petit Indigo, ce joli poney gris m’avait déjà tapé dans l’œil la semaine dernière quand je m’occupais de Sunrise. C’est décidé je passerai le voir tout à l’heure ! Un peu plus loin se trouvait le boxe de Vauban. Je ne l’avait jamais encore vu. C’était un beau cheval bai aux yeux bleus. Ceux-ci lui faisaient tout son charme.

-Salut pépère

Je m’approchai de la porte et il vint à ma rencontre. Je lui caresse doucement le chanfrein et l’observe quelques instants. C’était un très beau cheval, et facile à distinguer, je pense que on pouvait facilement le distinguer et qu’il n’y en avait pas deux comme lui dans les écuries. Je partit chercher toute mes affaires pour le monter, il parait que c’était un bon sauteur, j’avais donc prévu une séance de saut avec lui aujourd’hui. Je revins avec tout mon équipement sur mon chariot que je tirais jusqu’à la porte de son boxe. J’attrapai le licol en cuir qui était sur un crochet et ouvrit la porte. Je m’approchai de sa tête et lui le passa sur le nez puis attacha la grosse boucle sur le côté, j’eu du mal à atteindre le premier trou, il était un peu serré pour lui mais ça fera l’affaire. Je pris ensuite mon bouchon, ma brosse douce et le cure pied sur le chariot. Il n’était pas très sale, je passai un rapide coup de bouchon sur le corps et la queue et utilisa la brosse douce pour la tête. Je lui curai les pieds un par un ensuite et vérifia que les fers étaient en bon état. Je pris ensuite le tapis, l’amortisseur en mousse ainsi que la selle de CSO. Je posai le tapis sur le dos du cheval, puis l’amortisseur et enfin la selle. Je degarottai le tapis pour éviter tout risque au niveau du garrot puis attacha la sangle au deuxième trou seulement, je serais assez tôt de resserrer après. Je pris ensuite mon filet et lui proposa le mors. Vauban ouvrit la bouche avant même que je n’ai eu le temps de mettre le doigt dans sa bouche. J’attachai ensuite la muserole et la sous gorge. Je pris dans ma petite caisse les bandes de travail et les posa l’une après l’autre sur les antérieurs du cheval.
Tout semblait parfait, je détachai le licol et partit vers la carrière d’obstacle avec les rennes dans une main et ma cravache dans l’autre.

Nous rentrons de la carrière et je descendis avant de rentrer dans l’allée 3. Je marchais devant, Vauban semblait un peu essoufflé de cette séance et il trainait un peu la patte. Je le rentrai dans son boxe et retira le filet puis lui mit le licol. Il baissa la tête vers moi et semblait renifler mes poches.

-Ah ah, c’est bon j’ai compris ce que tu veux bonhomme !

Je pris sur le chariot une carotte dans le grand sac qui en contenait une dizaine. Je la coupai en deux et lui donna la première moitié et mit l’autre dans ma poche. Je dessanglai et lui retira la selle, il était bien humide en dessous. Je lui retirai ensuite les bandes et les mis en boule sur le chariot. Je prendrais le temps de les ranger plus tard.. Je passa un coup de bouchon sur son corps et essentiellement sous le ventre, sur la queue et les membres ou se trouvaient la plupart des résidus de sable. Je l’avais pas mal sollicité pendant cette séance, je lui appliquai donc un gel rafraîchissant pour les tendons. Ça ne pouvait lui faire que du bien ! Je sortis toute mes affaires et les rangeai sur le chariot. Je lui retirai le licol et lui tendit l’autre moitié de carotte et lui flatta l’encolure avant de sortir et fermer la porte.

-A bientôt peut être mon grand