ELLIOT DE MAZIERE

J'arriva dans les Ecuries du Septième Ciel, déposée par un taxi, comme toutes les fois où je me rendais dans ces somptueuses écuries. J'avais réussie à louer un 4 pièces très charmant avec vue sur la mer. J'avais super bien dormie depuis l'hôtel miteux de la dernière fois. C'est énergiquement que je donna toujours un billet de même somme (10 dollars) à la conductrice du véhicule. Je me rendit donc vers le tableau des montes et vit mon nom à côté de celui du cheval : Elliot De Mazière, allée 3.Je me mit en marche dans l'allée3, cherchant des yeux l'étalon. C'est la que je l'aperçu, son petit museau dépassant du box. Il hennit un petit coup en me voyant arriver. Je lui gratta son chanfrein, ouvrit la porte de son box et lui dit: "Coucou mon beau, content de voir que je vais te monter ? ". Elliot hennit et je rentra avec mes brosses. J'attacha le cheval et sortit mon étrille. je commença à faire quelques ronds circulaires sur l'ensemble du corps. Elliot avait l'air d'apprécier. Après avoir fini l'étrille, je prit le bouchon et frotta sur les parties où il restait encore un peu de boue. Le cheval essaya de jouer avec moi en mordillant ma brosse. Je prit la brosse douce, et peu à peu , Elliot fermait les yeux; cela le détendait. L'étalon se laissa faire le reste du temps. Par exemple quand je lui demanda ses pieds, il me les donna 1à1 et attendait sagement. " Tu es une crème, lui dit-je ". Après avoir passée l'éponge, je partit chercher la selle, le tapis, l'amortisseur et le filet. Je monta le tapis au niveau du garrot, puis plaça l'amortisseur. elliot ne gonfla pas le ventre pour la selle, (que je sangla de 2 trous), et ne donna gentiment sa bouche pour que je lui mette le filet ( la sous-gorge que je serra de 3 trous afin de voir si on pouvait placer son poing, sans que ce soit trop sérré, et la muresolle de 2 trous pour vérifier avec 2 doigts. Ce cheval était vraiment une crème pour un étalon ! Je passa les rênes par dessus l'encolure, ouvrit la porte du box et lui chuchota: " Aller hop ! Direction la carrière de saut, mon beau ! "

Je ramena Elliot au box, le dessela. je le brossa soigneusement, lui donna quelques friandises, lui dit au revoir, et m'en alla prendre un taxi.