ONE KENNEDY

« L'amour à son instinct, il sait trouver le chemin du coeur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté. » Et c'est bizarre, mais je l'avais trouvé. Oui oui, ce chemin qui m'avait mené. Au fond de ce chemin s'y trouvait un beau Lusitanien, doté d'une puissance extraordinaire et une magnifique encolure d'espagnole. Sa tête était éblouissante comme la plus lointaine étoile qui étincelait de mille feu dans le firmament, luisante et si apaisante. Une grosse tâche blanche lui encombrait son chanfrein avec une épaisse couche de blanc sur son bout de nez, en prenant un peu de ses naseaux. Il avait une tête très intelligente, et un corps robuste, puissant mais léger comme les lusitaniens. On voyait ses muscles gonflés bouger sous sa fine couche de peau sombre, presque noir. Deux trois reflets bruns se trouvaient sur son luisant tapis de poils, tous aussi fins que les autres. Des yeux ténébreux recueillant de grandes émotions, il pouvait autant il y avoir de malheurs que de bonheurs, de peur que de joie. Je n'en savais rien, et cette belle créature m'intriguais beaucoup, j'avais donc demandé de l'avoir en demi-pension. Voir ses réflexions, son caractère, ses réactions, sa conduite. Il avait peut être même une grande douceur, qui sait ? Il allait falloir un jour que je franchisse, la ligne, que j'ouvre la porte de son box pour pouvoir commencer à se connaître, et peut être même se comprendre.

Je marchais en direction de son box. L'un des plus grand de l'écurie, en même temps One Kennedy devait être encombrant avec sa taille et sa largeur assez impressionnante, mais que du muscles. Tout au fond, je passais devant le box de Bluberry qui devait dormir comme souvent ! Et je voyais la tête de One au fond, je n'étais pas sur que c'était lui mais à quatre-vingt-dix pour cent sur tout de même. J'arrivais enfin devant sa porte de box, mais il enlevait sa tête. Mal élevé qu'il était rooh ! Un peu mécontente je rentrais doucement dans son box en m'arrêtant avant de la refermer derrière moi, on ne sait jamais si l'envie lui prend de me charger. Non, il venait vers moi au pas les oreilles à demi pointées en avant. J'approchai ma main en avant pour qu'il vienne sans crainte, il s'approchait sans grande méfiance et en voyant que je ne bougeais pas, il venait coller son bout du nez contre mon ventre. Je sentais son souffle chaud et régulier contre ma peau. C'est marrant, il était formé comme un entier ou étalon alors qu'il était hongre. Peut être avait-il était castré beaucoup plus tard ?

« Bonjour mon beau. Je vais m'occuper de toi pendant tous ce mois si ce n'est pas plus, j'espère que tu seras gentil mon garçon. »

Je mettais ma main au fond de ma poche droite et je fouillais cherchant quelconque friandise mais je ne trouvais pas la moindre sucreries, et puis en naviguant à travers ma poche faîte d'un beau tissu j'accomplissais une trouvaille. Un sucre blanc. Alors aimablement je lui offrais au creux de ma pôme, il le dégustait d'un appétit développé mais non pressé. Après qu'il est fini sa dégustation, je lui enfilais un licol de cuir que j'attachais au gré de sa tête. J'ouvrais son box et je le faisais passer, je marchais quelques mètres pour arriver là où se trouvait la box de Bluberry avec le casier à côté. Je le mettais à l'anneau la où Blu' ne pourrait pas venir trop l'embêter avec ses petites histoires de poney mesquin. Je sortais mes affaire, un tapis blanc avec les bandes qui vont avec, la selle de dressage, l'amortisseur, le filet à mors simple pour ne pas l'embêter pour le moment, mes éperons, ma bombe, les rênes allemandes au cas où le besoin presse et la badine en oubliant pas le kit de pansage.


Je le brossais en essayant de lui enlever le plus de poussière, mais ils en avaient pas alors on avait même pas à se poser la question de " comment l'enlever cette poussière ? " . Alors, je lui enroulais les bandes au tour de ses quatre membres, je lui posais le tapis, l'amortisseur et la selle que je sanglais avec la sangle de dressage exprès. Une belle selle noire avec une belle sangle noire luisante et bien graissée. J'installais mes éperons sur mes belles bottes, j'enfilais ma bombe sur ma tête châtain. Je lui passais les rênes par-dessus l'encolure et je lui mettais le mors dans la bouche. Je serrais la muserolle, la sous-gorge et je prenais ma badine. Le voilà tout propre et prêt pour aller travailler.

« Aller, on est partit mon grand ! Dans le manège intérieur. »

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J'avais finis mes exercices alors je rentrais. Il avait bien transpiré. Je le dessanglais, lui enlevais tous son harnachements pour qu'il soit libre et je lui graissais les sabots en passant bien sur les glomes, dans les lacunes et sur la sole. Je faisais le dessus aussi et j'allais le remettre dans son box. Je lui enlevais son licol et je lui offrais deux friandises aux fruits des bois. Je sortais de son box et me voilà partit.

« A bientôt, mon garçon. C'était super ! »

« Le moyen d'aimer une chose est de se dire qu'on pourrait la perdre. » Après avoir monté Bluberry, je devais passer à mon deuxième cheval enfin celui que j'avais en pension bien évidemment. Le beau One, ce bel hongre formé comme un entier ou étalon avec beaucoup de sang et une allure divine pour le dressage. Je n'avais pas trop le temps de le longer ou autre j'allais de suite monter dessus comme la première fois, mais il n'avait même pas besoin d'être longé à vrai dire. Enfin voilà. Je venais du box de Bluberry tout au fond et One Kennedy se trouvait a peu près au milieu donc ce n'était pas trop loin pour moi heureusement ! J'avais un cure-pied à la main pour pouvoir lui curer les pieds. J'arrivais devant son box, je l'entrouvrais et passais à travers. Au début, il se demandait qui était cette personne qui rentrait dans son box sans vouloir s'approcher puis enfin, il osa s'approcher et me reconnu alors il venait vers moi. Je lui caressais la tête et je lui mettais son licol. Un bon gros câlin et je lui curais les pieds pour ne pas que la paille se mettent partout par terrer et devoir nettoyer après; non merci. Je le sortais de son box et allait l'accrocher vers mon casier, juste à côté du box de Bluberry du Brie, mon poney adoré.

« Aujourd'hui, on va faire un travail de dressage mais aussi d'obstacle. Je sais que tu n'es pas très doué en obstacle, mais c'est juste histoire de sauter des petites barres et t'apprendre un peu à sauter. Je suis sur que sa te feras du bien au lieu de faire tout le temps du dressage, tu ne dois rien faire d'autre. Je sais que tu aimes sa, mais il faut bosser les autres choses aussi. »

Je commençais à le brosser, il commençait déjà à avoir son poil d'hiver. C'était pas vraiment beau enfin moins que si il était tondu ou en été bien sûr. Je lui mettais deux bandes blanches juste aux deux antérieurs et aux postérieurs je mettais des protèges boulets blanc aussi. Je lui mettais un tapis blanc sur le dos avec un bel amortisseur et ma selle mixte prédominance obstacle. Comme il avait un plus grand tour de ventre que Bluberry j'avais pris une autre sangle plus grande pour pouvoir attacher la selle. Je sanglais, lui mettais un bridon à mors à olives et j'installais ma bombe sur ma tête. On était partit pour aller dans le manège.

« C'est bon, tu es prêt alors maintenant au boulot et on ne discutes pas. »

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Je pense que l'obstacle avait du lui faire du bien, il transpirait horrible comme si il avait 60 km. Oh moins, il a fait de l'exercice c'est sur ! Je le rattachais au même endroit à côté du box de Bluberry et je lui enlevais tout ce qu'il avait sur le dos, la tête, les membres. Je remettais tout dans mon casier et je lui curais les pieds pour pouvoir graisser. Je passais mon pinceau avec le goudron pour mettre en dessous du sabot, la sole, les glomes, la fourchette et les lacunes. Après, je prenais de la graisse noire pour lui faire le dessus du sabot, la surface de la corne pour bien hydrater. Je rangeais tout et je le ramenais dans son box en main propre. Je lui donnais une carotte que j'avais dans ma poche et je lui offrais alors avec délice il savourait cette délicieusement friandise. Je lui enlevais le licol, je lui faisais un bisous sur son museau de velours et je partais en fermant bien la porte de son box pour ne pas qu'il se sauve et que quelqu'un rentre dedans.

« A bientôt mon grand. »