IDEAL DU CROCK

J'arrive au box de Ideal.Je m'approche de son box d'un pas calme en tenant ma malle en main.Je m'arrête devant la port de s prend son licol. Je l'apelle par son nom en restant dehors.

- Ideal ? -

Il me regarde et vient me voir. J'entre doucement et referme la porte derrière moi. Je dépose mon bac au fond sous les yeux suspecte de l'hongre. Je vais doucement vers lui par la suite. Je prends bien mon temps pour eviter de l'effrayer sans le vouloir. Je le laisse renifler ma main avant de li caresser la tête.

- Bonjour mon grand -

Je lui donne un petit morceau d'une pomme en lui mettant son licol. Je l'attache au devant du box.

- Je vais te panser d'accord? -

Il me regarde sans trop savoir ce que je disais. Donc il ne réagit pas. Je sors lui chercher sa ration du matin et lui mets dans sa mangeoire.

- Voilà pour toi ! -

Je prends mes brosses et commence à lui faire un bon gros pansage. Je n'hésite pas à parler à Ideal pour le calmer car je le sentais un peu anxieu quand même. Peut-être impatient? Il n'avait eut-être plus été monté depuis longtemps...

- Du calme mon grand ... -

Je prends plus de 2h pour le brosser bien correctement. Je lui donne un bout de pomme puis va lui chercher sa couverture de paddock. Je reviens au box lui mettre et le conduit jusqu'à son prés.

J'arrivai au box de mon cheval de la semaine, Idéal. Je posa ma boîte de pansage devant le box, puis posa mes coudes sur la porte, sans entrer. Je l'observa ainsi un moment. Si il me remarqua, il ne le montra pas, et continua de somnoler en me tournant le dos. Je l'appela plusieurs fois, mais il ne réagit pas. Je souris. Il me faisait penser à moi quand ma mère m'appelait pour faire telle ou telle chose. Je me décida enfin à rentrer dans le box, après avoir attrapé un bouchon et une étrille. Idéal continuait de m'ignorer totalement. Un peu de sport pour le réveiller serait le bienvenu.

- Eh, coco, tu vas faire la tête longtemps ?

Ne faisant pas attention à son comportement, je commença à l'étrier énergiquement en de grands mouvements circulaires. Je passa ensuite le bouchon, puis lui cura les pieds. Idéal n'était absolument pas sale. Tout en le pansant, je chantonnais une chanson des Beatles, et Idéal semblant y prêter un peu d'attention, j'en enchaîna plusieurs.Je quitta un court instant son box pour aller chercher filet, selle, amortisseur et tapis. Quand je revint, Idéal n'avait pas bougé.

- Tu as vraiment besoin de te bouger les fesses, toi, hein ?

Tout en continuant à le taquiner un peu, je lui posa doucement le tapis sur le dos. Whao, le bleu lui allait vraiment bien. J'enchaîna ensuite avec l'amortisseur et la selle, sans faire particulièrement attention aux gestes brusque que je faisais. J'avais l'impression qu'aujourd'hui, un bombe pouvait exploser aux oreilles d'Idéal qu'il ne réagirait pas. Il se laissa faire, tout naturellement, quand je lui passa le mors.

- Au moins, tu a ouvert les yeux, maintenant.

Je souris. Ce n'est pas grave, une ballade lui ferait du bien. Je sortis du box mettre ma bombe, et j'hésita à mettre mes éperons.

- Ce n'est qu'une ballade, pas une course.

Je ne les pris pas, mais empoigna fermement ma cravache. Parée pour la ballade, j'ouvris grand la porte du box d'Idéal, et pris ses reines d'une main lâche. Idéal me suivit docilement au dehors, jusqu'à la piste de galop.


==== SÉANCE À LA PISTE DE GALOP ====


Nous revînmes épuisé de la séance de galop. Idéal semblait transformé : il était maintenant tout agité, il semblait s'être enfin réveillé.

- Tu as fait du bon boulot, mon beau.

Je le dessella rapidement, et lui enleva le filet. Je lui passa ensuite le licol et me dirigea avec lui au paddock.

=== AU PADDOCK ... ====

Je revins avec Idéal du paddock. Je le détacha de son box, et partis chercher sa portion de granulés. Quand je la lui versa dans sa mangeoire, il se précipita dessus. Je pus le brosser calmement pendant qu'il dégustait son repas. Quand j'eus fini son brossage, lui n'avait pas encore fini de manger. Je lui glissa donc les carottes qui me restaient dans sa mangeoire, le caressa un moment, puis, rassemblant mes affaires, je rentra chez moi.