HISTORIA LYS

J'arrive au tableau des montes et regarde qui sera ma monture de la semaine. Sur la ligne qui m'est consacré se trouve le nom de Historia. Je prends mes affaires et zou, direction son box. Je mets du temps à le trouver. Je pose ma mallette au sol et appelle doucement la jument. Je regarde par dessus la porte à moitié sur la pointe des pieds et "han!! Mais elle est immense ! moi qui suis moyenne voire petite de taille ..." Je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte. La jument qui était de dos tourne la tête pour voire qui est là. Elle couche les oreilles. Je reste prudente, et m'approche doucement d'elle. Je la caresse, et lui passe le licol. je la fais sortir du box, ou plutôt elle m'embarque une fois à la porte. Je la retiens comme je peux et l'attache à l'anneau. Je lui passe le bouchon suivi de ma main, lui démêle les crins, cure les sabots un à un en insistant un peu pour les prendre, et surtout en évitant de me prendre un coup de postérieur. Je lève la voix de temps en temps pour qu'elle arrête. Je passe ensuite la brosse douce. La miss n'aime pas quand je passe vers ses oreilles, je prends ma brosse de tête et la lui nettoie avec délicatesse malgré qu'elle lève la tête pour ne pas que je lui touche les oreilles. Mais lors du pansage, je n'ai pas réussi à faire son dos, ou alors très peu. Je suis donc obligée de refermée ma mallette et de monter dessus. Oui oui c'est marrant comme situation, mais pas vraiment le choix... descendue de mon escabo improvisé, je vérifie ses fers en écoutant le son avec mon cure pied. Il me semble que l'un ne va pas tarder à tomber... Mais d'après le son ça a l'air normal. Je vérifie ses tendons, ils sont bien. Je lui fais des petits massages aux zones musculaires importantes et au dos. Historia ne cesse de taper des postérieurs. Au début je pensais qu'elle n'aimait pas vraiment. Mais en regardant, je comprends qu'en fait 'est à cause des mouches qui l'embêtent aux mamelles. Je prends une éponge que j'humidifie, et doucement en évitant ses coups de pieds, je fais partir les mouches, essuie doucement les tétines, puis avec une autre éponge que je pulvérise d'amouchine, je badigeonne la mamelle. Historia n'aime pas du tout, elle bouge sans arrêt et donne des coups de postérieurs. Une fois fini, je la caresse, lui donne une friandise. Il fait un soleil rayonnant mais lourd aussi. Je ne sais aps quoi faire comme travail et je décide alors de la faire marcher un moment, avec pause herbe fraîche à l'ombre. Je détache la longe de l'anneau et commence à faire marcher la jument. Au début c'est tout tranquille... Puis elle commence à tirer sur la longe marchant de plus en plus vite. Je lui parle doucement pour essayer de la ralentir, mets du poids sur la longe... Nan rien à faire. Elle continue. Je donne un petit coup sec vers la bas sur la longe pour quelle sente la pression. Evidemment sa réaction fût qu'elle tire sur la longe vers le haut, me faisant glisser la longe des mains. Alors je lève la voix de manière forte comme pour la gronder. Je reprends la longe, elle se lève un peu du sol prenant appui sur ses postérieurs. Alors je donne des coups sur la longe et me montre plus ferme elle continue puis se remet à marcher à côté de moi. Au bout de quelques minutes je sens sa puissance qui repart au devant. "NON ça suffit maintenant" Je prends ma main et lui tape à l'épaule de manière ferme mais pas méchante. Elle tente de me marcher dessus maintenant. "Mais cette jument alors" Je marche en évitant ses antérieurs qui se baladent sur mon chemin, et garde son allure en la tenant fermement en longe. Et en posant une main sur son poitrail. Elle n'aime pas être retenue mais pour l'instant se laisse faire. Vocalement je lui fais comprendre que c'est bien. Un peu plus loin ellea vu l'herbe verte et marche rapidement puis se met à trottiner jusqu'à l'herbe, m'embarquant un peu. J'essaie de la retenir comme je peux, voulant lui montrer que c'est moi qui commande et que je ne me laisserai pas marcher sur les pieds (dans les deux sens du terme). Sauf que ça n'a pas marché... loin de là j'ai envie de dire... Enfin nous arrivons à l'herbe c'est le principal. Je la laisse brouter en gardant un oeil sur elle, je reste debout pour ne pas qu'elle me prenne par surprise. Mais finalement elle reste sage. Au bout d'une vingtaine de minutes je tente de lui faire lever la tête mais à la place elle donne un coup de postérieur. Je la prends donc directement au licol et lui fais lever la tête. Nous revenons vers le box en marchant et lorsqu'elle tente d'accélerer, je prends le bout de longe de ma main gauche et lui mets devant le nez en le bougeant de haut en bas. Elle n'aime pas ça et reste au pas. Arrivées au box, je l'y fais rentrer, lui enlève le licol et la longe, lui donne une friandise et repars après avoir fermée la porte.

Le lendemain je reviens voir la grande jument que j'aime bien malgré sa puissance et son énergie. J'arrive avec mes affaires de pansage, des bandes de polo, le filet de la jument, ma longe de travail, un tapis, mon surfaix et des élastiques qui étaient mis sur le porte filet à son nom dans la sellerie des chevaux de l'allée n°2. J'ouvre la porte de la jument, la caresse et entre avec mes affaires de pansage. Je la brosse bien avec le bouchon (son poil est court), surtout aux membres et au passage de sangle. Je la caresse, passe le brosse douce, et lui mets les bandes de polo a chacun des membres avec attention et précaution. Elle se laisse faire mais je vois qu'elle reste à l'affut. Je lui fais les quatres membres et je me mets sur la pointe des pieds pour lui brosser convenablement le dos, puis lui pose le tapis dessus en dégarottant pour ensuite y mettre le surfaix. La miss bouge un peu ses membres mais s'en tient là. Je prends le filet, enlève les rênes et tente de le lui mettre, mais elle monte bien haut la tête de manière à ce que je n'arrive pas à le lui mettre. Alors, à l'aide de mon avant-bras droit ,qui tient le filet, je lui bloque le chanfrein pour ne pas qu'elle lève trop haut sa tête et vite tente de lui passe les oreilles entre la tétière et le frontal. C'est un peu compliqué comme ellen'aime pas, mais faisable au bout d'un certain temps. Je la caresse, attache sous-gorge et muserolle. Je vérifie que tout est bien en place, attache la longe de travail au mors, et fais sortir la jument. Je la tiens court en main, limite au niveau du mors. J'avais avec moi ma chambrière, pas dans le but de la faire avancer, mais au contraire de la ralentir... Nous arrivons au niveau du rond de longe

De retour au box, Historia est plus calme. je la caresse, lui enlève le filet, le surfaix et le tapis. Je défais les bandes de polo que je mets sur la porte du box, et ujoursà l'intérieur du box, je la brosse à l'aide du bouchon, lui cure les sabots, lui donne des friandises.

Le lendemain je reviens voir la jument avec mes affaires de pansage et mes affaires de monte, dont ma selle de saut. J'arrive bien équipée, dépose le tout devant le box et appelle la jument. Il fait vraiment bon aujourd'hui et comme je sens que la jument a envie de se bouger je décide de faire un petit cross. Historia sort sa tête du box après mon appel, je la caresse, ouvre la porte et entre lui enfiler le licol et la longe pour l'attacher à l'anneau extérieur. Je commence un pansage bein énergique et malgré qu'elle ait peu de poils, je prends mon étrille en caoutchouc et lui fais des mouvements circulaires sur le corps et les muscles travaillant le plus. Je lui passe ensuite le bouchon, lui cure les sabots, les lui graisse et passe la brosse douce en veillant à ce que le passage de sangle soit niquel. Je fais attention à ses oreilles. Sachant qu'elle n'aime pas qu'on l'on touche ses oreilles, je démonte mon filet de saut et place une moumoutte en laine au niveau de la tétière et remonte correctement le filet. Je pose le tapis et l'amortisseur sur son dos, ensuite j'y pose avec délicatesse ma selle dessus, passe de l'autre côté descends la sangle précautieusement, l'attache du côté gauche en la faisant passer dans l'attache du tapis et en l'attachant de quelques trous seulement. Je mes les guêtre néoprènes à la jument, ainsi que les cloches (protège-glômes). Le temps vire au nuageux... Par prudence je décide de mettre aussi le couvre-rein à la jument. Elle ne se laisse pas forcément faire facilement, mais j'y arrive. Je détache le licol pour le mettre autour de l'encolure de la jument, la caressen lui donne une friandise et lui passe le filet en faisant attention à ses oreilles. Ne sentant pas le frottement du cuir contre ses oreilles elle tire moins la tête. héhé il fallait y penser. Je mets ma bombe, mon protège dos, mes gants, une petite cravache en précaution, puis détache définitevement la jument. C'est alors qu'en route je me rends compte que j'ai oublié de mettre la bricole. Je refais donc marcher Historia jusqu'à son box, et lui passe la bricole, la règle et l'attache. Je réfléchis encore quelques minutes et une fois assurée qu'il ne me manque rien, nous nous dirigeons vers le terrain de cross.

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Terrain de cross
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Nous revenons tranquillement au pas aux écruies, rênes longues. Historia est contente, oreilles en avant, encolure baissée et tendue, comme un cheval marche au pré. Arrivées au noveau de l'allée n°2, je déchausse mes étriers et dessangle un peu la selle. Sur le sol, j'écoute le buits des fers... Quelque chose ne sonne pas pareil. J'écoute bien attentivement, et en effet c'est comme s'il manquait un fer. Je me rapelle alors avoir remarqué en lui curant les sabots qu'un des fers sonnait pas tout à fait pareil, mais en essayant de le bouger avec la main il ne se déplaçait pas... Je me remémore le cross d'aujourdh'ui et cherche la faille. Je me souviens que sur une longueur au trot elle avait trébuché d'un antérieur, puis s'était cogné légérement le bout du sabot contre l'obstacle suivant. C'est donc à parir de ce moment qu'elle a du le perdre. Arrivée devant son box, je mets pied à terre et regarde les pieds de la jument. En effet, il lui manque un fer, celui de l'antérieur droit. J'enlève le couvre reins, la selle, tapis, amortisseur et bricole et pose le tout sur la porte du box. Je lui enlève les protections, les cloches et l'amène vers la douche.

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Douche
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La jument souffle doucement et s'ébroue. Je la caresse et marche devant elle, pour une fois... En fait elle semble cannée, fatiguée de cette séance, pas étonnant j'ai envie de dire. Je lui donne une friandise, la rentre dans le box, lui enlève le filet avec douceur, nettoie le mors à l'abreuvoir, enlève la moumoute du filet. Je reprends mes affaires de monte que je range sur mon porte-selle, brosse la jument, lui cure les sabots et les lui graisse. Je lui mets la chemise séchante par-dessus. je trouve que le temps est encore trop indécit pour la doucher entièrement. Le temps que la chemise la sèche, je range mes affaires à la sellerie des cavaliers, nettoie la sangle et les étriers, couvre la selle, brosse le tapis, mets les guêtres et clocles à sécher. Je reviens avec un bouchon, lui enlève la chemise, la brosse à nouveau et lui donne des friandises, papouilles et caresses. Je sors du box, referme la porte et m'en vais avec la chemise et mon bouchon.